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27 janvier 2009 2 27 /01 /janvier /2009 11:37

C’est le sujet qui fait parler toutes les femmes. En dehors des fringues, du boulot et des enfants si elles en ont. Les hommes. Leur magie déroutante, leurs connerie abondante, leur douceur enveloppante, leur maladresse attendrissante.

Aussi merveilleux que périlleux, aussi troublants que déconcertants, aussi malins que décevants, ils font tourner notre petit monde. Au point de nous filer parfois la migraine. Ou de nous laisser gagner par leur  ivresse.

Galerie de portraits :


-Il y a les fils de bonne famille qui s’encanaillent. Coincés dans leur costume trois pièces depuis que leur formation en marketing est terminée, ils tentent tant bien que mal de mettre du rock’n roll dans leur vie un peu désuète et surtout très solitaire d’un point de vue féminin. Leurs bonnes manières ne produisent plus l’effet escompté sur ses dames, depuis que le féminisme a considéré la politesse comme une agression. Du coup, ils cultivent l’art peu subtil de la drague explicite. Moyennement crédibles avec leur mèche bien peignée sur le côté, ils font ronfler ces demoiselles en quête d’aventures. Un verre de sky à la main, dans les soirées mondaines parisiennes comme provinciales, ils ondulent sur le dancefloor, possédés par Travolta en pleine fever. Problème : leurs déhanchements prometteurs cessent une fois dans l’intimité,  laissant place à une rengaine entêtante qui n’a rien à voir avec le trop plein d’alcool qu’il vous a fallu pour leur céder.


Touchants quand ils rajustent leur cravate, signe extérieur d’adultitude, ils ont pourtant du mal à considérer qu’une femme ait de l’ambition, du caractère, d’autres velléités que des enfants et la popotte. Pour qui trouve une saveur à l’archaïsme mis à l’épreuve de la contemporanéité, ils sont le régal du cliché fait homme. Garantis fiables, consensuels. On les reconnaît également à leur pull noué sur les épaules l’été au Cap Ferret ou en Bretagne. Attention labrador et 4X4 en prévision.

 

-Il y a les bad boys. Pas ceux de la téci, élevés au shit et randonnée RER pour cassage de bourges en bonne et due forme. Les qui font comme les durs. Jean et tee shirts moulants sur corps bodybuildés. Casquettes vissées, lunettes oversized même dans le brouillard. Cuir sur les épaules, vous les trouverez principalement dans les carrés vip des boîtes un peu ringardes de la capitale. Une bouteille de champ toujours prête à être sabrée à proximité. Ils sont généralement accompagnés de donzelles en mini et logotypées, qui se pâment à leurs côtés comme sorties d’un mauvais clip de rap. Musique à fond les basses dans une voiture tunnée pour les plus extrémistes, ils ne croisent jamais un miroir sans le gratifier d’un regard approbateur. S’ils sont en couple, ils ont consacré le syndrome de l’humiliation en publique, du donnage en spectacle sous forme de crise de couple hautement dosée en décibels.


S’ils sont célibataires, ils auront toujours un petit « salope » pour vous en cas de réticence à leurs avances toute en finesse. Le kit de la drague leur a été fourni de naissance sans le mode d’emploi adapté aux différentes situations. Attention à bien connaître les techniques du cinéma pornographique si vous daignez vous aventurez jusqu’à leur chambre de bonne. Sans quoi vous serez congédiées sans préavis faute de gémissements hésitants.


 

-Il y a les dandys. Erigés en rock stars urbaines depuis que la mode se préoccupe d’eux à grand renfort de slims et de wayfarers. Leur souci number one : le styyyle. Plus de temps que vous dans la salle de bains qu’il vente ou qu’il crame dehors. L’apparence n’a d’égale importance que leur programmation musicale pour le week-end. Groupes anglais en The à riffs redondants, sont leurs maîtres à penser. Ils taquinent un peu de coke pour copier leurs idoles, ont toujours l’air de sortir du pressing avec leur derbies pointues pour finir une silhouette dont ils n’ont même pas conscience qu’elle n’est pas née avec eux.


Les plus exaltés vous pondront peut-être un petit poème par ci par là, si vous faites partie de la caste frange/vintage qui est leur unique salut. D’autres vous toiseront comme une vulgaire crotte si une autre proie est à même de succomber dans l’heure à leur androgynéité inquiétante. Ils sont fans de Bret Easton Ellis sur Facebook et font leur shopping chez American Apparel le samedi. Le problème : bien noter prénom et matricule de la bête car dans la masse de certains quartiers, difficile de distinguer son dandy de ses compères. Au lit, ne pas tenter une main dans ses cheveux sous peine de cris aigus disgracieux en représailles. Ne pas lui demander de performances. Dans le meilleur des cas, il vous comblera de douces caresses et de baisers langoureux rivalisant d’inventivité. Le romantisme est passé par là en ce qui concerne l’esthétisme et le pathos.

 

-Il y a le cool. Il lit Vice magazine, fait du snow à Cham l’hiver, part sur la côte basque l’été. Il kiffe New York pour le courant underground of course, écoute des groupes inconnus du commun des mortels et boit des coups dans des rades où la bière coûte deux balles mais coule à flots. Il crache sur la hype sans se rendre compte qu’il est justement à la pointe avec son je m’en foutisme rebelle. Sous ses dehors désinvoltes et anti-fashion, chaque pièce de son accoutrement a été sérieusement pensée. Bonnet qui jure nécessairement avec le blouson, qui ressemble lui –même à une doudoune de ski élimée ressortie pour l’occasion, chemise de bucheron sur jean légèrement baggy et baskets crados. Il a l’air de prendre l’amour pour une question totalement secondaire, il plait à son insu ou presque, mais se lève finalement une fille par soir si sa stratégie spéciale détachement est au top. Sinon il s’en moque pour de bon et rentrera à pieds chez lui à 4h du mat avec ses potes bourrés en sortant du Point FMR.

Si vous le croisez en pleine beuverie, il vous emballera avec son humour cynique, mais attention pour autant à ne pas l’inciter à tenter l’autodérision. Elle pourrait vous revenir à la figure comme un boomerang.

 

-Il y a l’homme féminisé. Endoctriné par l’ère métrosexuelle, il se présente d’abord sous les traits du bon copain. Sa sexualité a priori énigmatique, s’amuse elle-même d’une ambigüité qu’il entretient comme rempart aux soupçons –justifiés ?- qu’on pourrait avoir en le voyant. Adepte de la crème de jour et d’un peu de fond de tient si vraiment, il aime tout ce qui dévoile son anatomie d’éphèbe. Pas graveleux mais plutôt franc du collier, il dit ce qu’il pense sans s’effaroucher de l’effet produit. Il aime délirer. Souvent en compagnie de femmes qui lui reconnaissent une sensibilité toute particulière, il entretient avec ses acolytes masculins un rapport fusionnel assez confondant d’affection. Branché, mais parfois trop, il vous foutrait des complexes sur ce look qu’il juge guindé alors que vous le trouviez plutôt audacieux. Mal à l’aise avec le sex appeal qu’il aime pourtant regarder de loin et apprécier d’un point de vue esthétique, sa sexualité est à double tranchant.

Il a de fait, une bonne appréhension des choses comme si sa part féminine lui dictait le chemin. Et parfois, il s’égare dans des tentatives de masculinité surdosée qui surprennent plutôt que de ravir. Assez vindicatif et caractériel, son ego ne supporte aucune remise en question alors qu’il se permet toutes les arrogances. Vous le reconnaîtrez aux couleurs qui le distinguent dans la masse de l’uniforme noir hivernal. Plus subtil que la meute mâle, il pourra vous entraîner  dans le tourbillon de sa créativité ou de son exaltation. Jusqu’à ce qu’un tantinet de mesquinerie et beaucoup de narcissisme ne vous rappellent les dangers de sa singularité.

 


-Et puis il y a l’homme. Avec un grand H. Parce qu’à lui seul, il est le best of, l’Honneur de l’Humanité. Bref le H qui s’accolera au J. Celui du jour où vous croiserez miraculeusement sa route. Il n’est pas forcément le plus beau des plus beaux, mais son charme, sa prestance, son charisme provoqueront un raz de marée à l’intérieur de votre petit cœur meurtri par les errances amoureuses. Souriant mais pas en pleine représentation, cultivé mais ne tartinant pas son érudition, sensible mais pas dénué de virilité, il ne cherchera pas à vous séduire. Ou seulement lorsque vous l’aurez autorisé par des signaux corporels, lexicaux, sonores, que sais-je, à réduire le mètre de politesse qui sépare encore vos deux corps. Vous rigolerez aux mêmes blagues même si elles ne sont pas objectivement bonnes, vous partagerez votre répertoire mental musical en trouvant des similitudes ou des compléments étonnants de pertinence. Il n’essayera pas de connaître la couleur de vos draps le premier soir, mais ne manquera pas de vous embrasser pendant une demie heure après vous avoir raccompagnée jusqu’en bas de chez vous. Il aura des projets auxquels vous n’aviez pas pensé mais qui vous donneraient bien envie de faire le tour du globe, vous la sédentaire d’origine. Il aura des ambitions qui vous rappelleront la différence sémantique avec le mot opportunisme. Il ne dégainera pas de bague pour un mariage de 300 personnes et pourtant il serait partant pour dessiner votre robe blanche de ses propres doigts délicats. Il reniflera discrètement votre odeur quand il se penchera pour vous embrasser sur le front après un premier dîner d’où vous repartirez en ayant le sentiment de le connaître depuis toujours.

Vous ne tiendrez plus de désir ardent pour lui, quand au bout de quelques semaines, il retroussera ses manches sur un avant bras fort et rassurant, ignorant totalement la violence émotive de ce geste. Vous l’adorerez de vous piquer un peu avec sa barbe naissante, vous serez prête à déclamer votre amour au balcon tous les matins quand vous le regarderez se lever, ébouriffé dans son vieux caleçon a priori anti-érotique. Vous renouerez avec l’ultime plaisir de faire l’amour puisqu’il s’agira de sentiments et plus de corps. Puisqu’il perdra plus de 5 min par coït quotidien à découvrir les lieux de votre plaisir. Il n’aura pas peur de vous dire je t’aime quand il aura acquis la certitude sereine, que ce manque qu’il ressent sans vous, que cette complicité qu’il ne ressent qu’avec vous, que ses rêves qu’il ne nourrit que pour vous, se nomment bien amour. Et qu’une vie ne suffirait pas à explorer les mystères que vous découvrirez l’un de l’autre avec une magie sans cesse renouvelée.

 


Alors messieurs, veuillez pardonnez ce petit couplet satirique qui délectera certainement plus mesdames. Il faut bien pouvoir se moquer avec un attendrissement sincère de certains hommes quand on a été soi-même raillée par l’indifférence ou le mépris de ceux-ci. Il n’y a de haine que là où il y a eu de l’amour. Et il faut de l’humour là où il peut y avoir tellement de gravité.

Et il faut bien aussi aimer très fort les hommes pour être tentée parfois de les malmener un peu...

 

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25 janvier 2009 7 25 /01 /janvier /2009 00:29


 

Vous vous souviendrez peut-être que ma première tentative de soldes avait largement échoué… Et bien la deuxième sans grand fracas, m’a un peu réconciliée avec ce qui est normalement la période de l’année faste pour toute acheteuse.

Deuxième état des lieux :

COMPTOIR DES COTONNIERS : Chez Comptoir on vend des basiques. Est-ce que c’est bien clair pour tout le monde ? Bon et bien pendant les soldes on vend toujours des basiques, un peu moins chers certes mais toujours basiques. Pour ne pas dire ennuyeux en l’occurrence. Du gris, du noir, du marine, c’est triste mais pas qu’à cause de la couleur. Pulls interchangeables avec ceux des 12 dernières collections, pantalons classiques sans âme…


KOOKAI : Il y aurait bien cette petite maille matelot, ou ce top gansé, ils ne sont pas très chers pour le coup… Mais un débardeur en cachemire, c’est soit trop chaud pour quand on veut sortir ces bras pour de bon, soit trop froid pour qu’on en apprécie la découpe en plein hiver. Alors à quoi bon ?

 

MAJE TOME 2 : Il est là le petit top qui brille parmi toutes les tristesses pas très créatives de cette saison. Avec son plastron de fils argentés tout autour du col. Il sera parfait sur un jean droit, un legging…Maman vous dit que Noël c’est fini, qu’il faut ranger les guirlandes. Mais elle acquiesce finalement au pouvoir festif du dit tee shirt à 60 euros tout de même, une fois enfilé. Va pour la folie, il coûtait le double quand même et ça, ça aurait été du vol en bonne et due forme.


GAP : Au royaume du casual, il y a souvent, il faut bien le reconnaître,  des trouvailles très accessibles à faire. Ce gilet Chanelisant 100% laine, mélangé noir et blanc à bords noirs à 20 euros au lieu du quadruple… Cette veste de tailleur dans toutes les tailles à 50 % (40 euros), coupe impeccable, longue, très très légèrement cintrée pour l’allure. On lui retrousse les manches pour voir son potentiel boyfriend et là, miracle…La couture intérieure est violette et elle n’attendait que votre perspicacité pour apparaître sous vos yeux ébahis de tant de délicatesse du détail.


ZARA : On a beau fouiller, retourner dans tous les sens, pas de 40 dans les nombreuses chaussures qu’on s’autoriserait bien à ces petits prix. Des doudounes, des robes austères, et … et… et la robe qu’on avait repéré. Bustier, léopard rouge. Autant dire un one shot du plus pur effet…Pas soldée et pas dans ma taille. Ca agace pour le principe. Deuxième essai une semaine plus tard. Elle est encore là et elle coûte 30 euros saperlipopette. Mais résistons les temps sont durs. On pense très fort au principe du «si  je ne l’ai pas achetée la première fois, c’est que je ne la voulais pas vraiment et en plus j’ai plus d’argent ». On ressort un peu tristoune. La résolution : la troisième fois sera la bonne. Si elle est toujours là, on la prendra car on l’aura bien méritée. Si c’est pas de la patience ça.

 

 

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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 22:58

Est-ce le fait de fêter mes 28 ans dans moins d’un mois ? Sont-ce les événements fâcheux de la vie ? Les effets délirants d’une grippe hivernale ? Toujours est-il que la question de la trentaine me préoccupe. Sans soucis excessifs. Je fais plutôt partie de ceux qui se réjouissent de grandir, pour ne pas dire vieillir, trouvant que la vie prend une saveur et une envergure bien plus grande avec le temps.  Et quoique mon adolescence ne reste donc pas le souvenir le plus impérissable de ma vie, c’est avec un attendrissement certain que je vous livrerai en fin d’article, deux looks inspirés de ma période grunge, qui fait son grand retour depuis quelques temps dans la mode.


Alors à quoi sait-on qu’on se rapproche dangereusement de la trentaine ?


-On se met à choisir ses vêtements une taille au dessus de la sienne, non plus l’inverse. Fini le snobisme des Petits Bateaux taille 12ans qui nous arrivent juste en dessous du nombril, des hauts moulants en lycra qui ne pardonnent rien, des jeans trop taille basse qui laissent dépasser un string disgracieux. Avoir l’air de flotter un peu sera toujours plus esthétique que d’avoir l’air boudinée.


-on remplace la crème hydratante par de la crème antirides. On n’en est plus au point de prévenir le vieillissement de la peau, on veut le ralentir. Car la machine est en route indéniablement.


- on fait des économies d’échelles en piochant dans les vestiges vestimentaires des deux décennies précédentes : Zadig sort son tee-shirt troué ?On a gardé celui de notre petit copain d’enfance avec ses trous d’origine, souvenirs de quelques petits excès festifs…Même chose pour les jeans bleach , chemises de bucheron…Tout vient à point à qui sait attendre. Le ringard connaît toujours une nouvelle heure de gloire.


-on porte de plus en plus de léopard. Mode ou pas. On osait à peine les ballerines il y a deux ans. On serait prête à craquer pour le manteau en fourrure. Parce qu’on le portera sur un total look noir, ayant fait les frais des dangers de mariages audacieux avec d’autres couleurs.


- on rêve de retrouver les bras rassurant du même chéri tous les soirs, de courir le monde avec lui plutôt que de courir après plusieurs chéris et de changer de monde toutes les semaines.


- on a intégré  le mot régime à notre vocabulaire courant pour ne pas dire quotidien. Fini l’époque du jebouffecequejeveuxmonmetabolismefaitlereste. On abuse, on grossit. C’est comme ça.


- on vous appelle madame, à la caisse malgré votre tee-shirt bariolé, au téléphone, dans la rue quand un enfant vous tacle sans faire exprès et que sa mère lui demande de s’excuser.


- on se met à s’acheter de l’eau de parfum et plus de l’eau de toilette. Parce qu’on ne craint plus de laisser une odeur tenace dans notre sillage. Parce qu’on veut même bien signifier notre passage par le lieu en question, l’homme en question…


- on se met au yoga, à la gym suédoise, au power plate et on tir un trait sur le hip hop ou le kick boxing.


-on choisit ses œufs bio, on bouffe du soja à toutes les sauces et on ne prend plus de dessert au restau, mais plutôt une bouteille de rouge avec les copines.


-on se met à penser achat d’appartement et non plus location car on commence à sentir que toutes ces heures travaillées ne devraient pas partir ainsi en fumée dans un loyer.

 

Mais s’approcher de la trentaine c’est aussi :


- stabiliser la couleur de ses cheveux. Soit au naturel en oubliant définitivement tout type de coloration hasardeuse qui n’est jamais parvenue à être aussi adaptée que ce que mère nature avait décidée pour nous. Soit parce qu’il faut bien masquer les premiers cheveux blancs qui parfois se pointent prématurément.


- avoir une bibliothèque digne de ce nom. Avec des œuvres qui retracent votre parcours mais aussi celui d’une génération littéraire qui sera un riche héritage pour vos procréations.


- exploser vos cadets  au blind test, puisque votre discographie couvre presque 3 décennies, 18 courants musicaux, 72 nationalités. Merci à l’époque du téléchargement légal.


- obtenir gain de cause auprès de tout ce qui est interlocuteur administratif. Votre banque ne vous fait plus casquer pour rien toutes les deux secondes, l’EDF se calme sur la facture s’il y a abus, la sécurité sociale arrête de vouloir vous entuber. Pas parce que le système s’est miraculeusement mis à fonctionner correctement sous prétexte que vous approchiez la trentaine. Mais parce qu’à force de payer des factures, la patience n’a pas tenu le choc laissant place à une soif de justice insubmersible.


- défendre ses convictions parce qu’on a des arguments constructifs pour le faire. Accepter les reproches parce qu’on a appris à faire la part des choses. Etre désensibilisée contre la connerie, l’égoïsme, la mesquinerie car on a arrêté de croire au Père Noël depuis un moment.


-savoir ce que l’on veut, en tous cas ce que l’on ne veut plus. Savoir où on va, comment on y va et avec qui on veut y aller.


-découvrir le sens du mot orgasme d’un autre point de vue que lexical…


-remplacer les rêves par des projets parce qu’on a fini par avoir les moyens et les compétences pour les réaliser. Et parce qu’on a compris que rêver ne signifie pas nécessairement idéaliser ou fantasmer mais voir grand et à sa portée.


-jouir pleinement de nos amitiés de jeunesse, consolidées par l’expérience des 15 dernières années voire plus. Savoir apprécier le soutien inconditionnel de ceux avec qui on a grandi, de ceux qui nous aiment pour ce que nous sommes et dont l’amour est l’un des plus belles choses dont on puisse être sincèrement fière et honorée.


- se dire qu’un enfant avec l’être que l’on aime le plus au monde, ce serait une bien  belle aventure … plus belle que toutes celles que l’on pourra accumuler sans buts avec beaucoup d’autres. Mais qui ne donneront jamais autant de sens à notre petite vie.

 

Bref la trentaine, c’est le moment où le meilleur n’est pas encore passé et le pire pas tout de suite à venir. Et c’est tant mieux parce que tout est à faire !




Tee Shirt NIRVANA perso

Chemise en Jean fripe chez EPISODE

Gilet GAP en soldes

Legging H&M

Boots H&M

Broches perso

Montre Tendence chez Colette

Bonnet Sandro

Bracelets Marc by Marc Jacobs

Lunettes Tom Ford








Jean Boyfriend homme Meltin'Pot

Chemisier fripe Kiliwatch

Shoes Doc Martens

Ceinture clous perso

Bonnet H&M

Bracelet léopard New Look

Tabouret Sentou

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18 janvier 2009 7 18 /01 /janvier /2009 16:49
Ca me reprend. Du Heimstone en veux-tu, en voila. Depuis que j'ai découvert cette marque, aucune autre robe ne trouve plus grâce à mes yeux. Les créatrices ont bien fait de choisir ce vêtement comme emblème de leurs collections car effectivement, je n'ai pas trouvé à ce jour robette plus convaincante.

Seul inconvénient: la robe par 0 degré présente un risque médical assez évident. Mais voila l'envie de robe ne se maîtrise pas! Je tente donc de raisonner mon nez enrhumé en lui disant que j'ai agi pour la bonne cause.... Mais il ne veut rien entendre.

Tout ça pour dire de suivre de très près les futures merveilles de la marque. Car l'injustice veut que les demoiselles ne réussissent pas que les robes... Mais également les accessoires (ceintures plastron perlées à tomber, gilet bretelles en croco à découvrir dans la prochaine collection). 18 janvier 2009... Bien. Plus que 5 mois avant l'été. De la rigolade.


NUM 1: Manteau fripes
Gilet Chloé

NUM 2: Chemisier Chloé
Bonnet péruvien... acheté à Prague. Logique.

NUM 3: Gilet Gap (20 euros en soldes!!)
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13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 21:27

Bien bien bien. C’est la crise. Les gens se plaignent, font la gueule, de chez eux au bureau, en passant par le métro.  Ils n’esquissent même pas un sourire lorsqu’une folle (ci jointe) se met à leur indiquer les sorties de secours à l’avant et sur les côtés du wagon... Ils vous agressent à la station de bus parce que vous refusez de monter dans leur voiture pour vous faire de nouveaux amis, vous lâchent la porte dans le nez, vous piquent le dernier pôt de nutella dans le rayon, ne sortent plus parce qu’il fait trop froid... Ambiance, ambiance.


Pendant ce temps-là, Paris murmure que Carine Roitfeld prendrait la tête du Vogue Us envoyant Anna W. se faire voir à la future administration d’Obama, Chanel restreint son budget pub en mettant out les people en campagne… Rien ne va plus.


Dans cette belle époque de restriction, licenciement, dépression, une seule chose à faire : de la récup, du deux temps, trois mouvements, que sais-je, du recyclage. Sauvons la planète, les dauphins, notre conscience.


Direction les fripes d’Anvers pour un après-midi shopping avec la Julie Jolie.



Halte numéro 1 : 69 et 73 rue Rochechouart chez Mamie et Mamie Blue.


Premier constat : l’odeur est là, gage de reconnaissance de la fripe, la bonne vieille qui sort du carton avec toutes les senteurs qui vont de pair. C’est globalement cher. Le propriétaire est vraisemblablement un connaisseur qui, d’une caresse dans le dos de mon manteau à poils vintage, décrète qu’une vingtaine de lapins y sont pour quelque chose. Assassine que je suis avec ma veste à 10 balles Emmaüs. ..


 

C’est plutôt étriqué par ici, il y a bien une jolie robe rayée qui traîne entre deux trois manteaux léopard, un diadème à faire palir la plus belle des princesses mais on n'ose à peine demander le prix... Le proprio est en cours magistral avec sa vendeuse sur la silhouette années 50 pin up.






2 numéros plus loin, même combat. Ca ne donne pas envie, on se retrouve coincée entre deux portants à deux doigts de l’asphyxie. Beaucoup de pulls, ce qu'il faut justement bannir en matière de fripes pour cause de proximité trop dangereuse avec les aisselles d'autrui. On s’en va puisque c’est comme ça.






Halte numéro 2 : 72 rue Condorcet chez Wochdom.



Est-ce qu’en prêtant un peu l'oreille on n'entend pas moche dans Wochdom ? Et bien si. Deux chemises qui se battent en duel, trois robes griffées qui n'ont pas d'autre mérite que leur marque. Ici on a passé un coup de karcher parfumé bien trop odorant pour être honnête. On se croirait plutôt dans une fin de braderie chez Paris Pas Cher.

Retournons aux essentiels, à la base, les pionniers...



 

Halte numéro 3 : Guerrisol

Connu pour être le royaume de la fripe pas chère en son temps, le magasin est bien le temple du cheap mais aussi de l’horreur. L’armée du Salut n’a qu’à bien se tenir. Il faudrait une bonne volonté chrétienne pour fouiller dans les méandres de l’insalubrité faite vêtements.


On repartira donc bredouilles, se prendre un verre au pied du Sacré Cœur comme des touristes émerveillées, en rêvant à de futures trouvailles dans ces chères fripes dont nous pensions avoir fait le tour, que sont Kiliwatch ou Freepstar.



Halte numéro 4 : chez mon ami Cyril vers Lamarck Caulaincourt. Et là... joie, bonheur, enchantement. C’est beau dans tous les coins, il y a une âme dans chaque trouvaille qui s’amasse ici délicatement.

Je ne doutais pas que mes amis aient du goût mais là je me vois déjà repartir, l’air de rien, avec l’un des trésors devant lesquels je me pâme comme une gamine sous le sapin de Noël… Mais je sais me tenir: chez les amis, point de cleptomanie.



Le prodige : chaque fois que j’interroge le locataire du lieu, il m’avoue avoir trouvé ces merveilles.. dans la rue. Alors là je me dis, fini Ikea, fini Habitat, fini Kartell. Vive les poubelles, les encombrants, les casses. L’avenir est dans l’imaginaire. Celui qui fait d’un meuble dégueu trouvé sur un bout de trottoir, le plus irrésistible des présentoirs à bougies que la Terre ait portée.





Des bougies qui s’abandonnent dans une cage à oiseau sous l'oeil bienveillant d'une vierge… Un bocal avec un poisson fictif sur une tablette d’écolier…




Une chaise décapée recouverte d’un tissus vieillot si rassurant.



C’est douillet, c’est chaleureux. Ca tutoie le kitsch parfois et c’est pourtant très très tendance tout ça.

Une question me taraude: est- ce l'amour qui s'épanouit ici qui rend tout aussi beau? Ou est- ce ce petit nid qui ne peut  rendre qu'amoureux? Parenthèse émotion de rigueur.



Je repars réconciliée avec la recup, retrouvant chez moi, avec un bonheur certain, cette photo d’une demoiselle des années 60 en robe hippie qui trône dans la cheminée, abandonnée un jour dans une rue déserte du 16 ème…On fait des choses étranges du côté de la Muette. Et je me dis qu’aucune toile de Chagall ne vaudrait ça. Ou alors, si vraiment… peut-être un petit Bacon. Et je pense aussi à Robert, mon futur poisson rouge, qui en deux tours d'aquarium aura oublié toutes les bêtises que je vais lui raconter. Je  peux me coucher tranquille.

 

 

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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 22:57

Que ce soit bien clair pour tout le monde : l’été sera coloré.


Pour preuve, les premiers sacs estivaux affichent la couleur sans détours. Flashy, ostentatoire.


Mais surtout, ils font la part belle à l’imprimé, le message, le dessin, bref la sérigraphie qui dit au revoir au minimalisme sombre de l’hiver.


Trois marque, quatre ambiances :


LONGCHAMP


Enième collaboration de Jeremy Scott avec le fabriquant du fameux pliage. Edition limitée chez Colette et un imprimé Floral Flights inspiré de sa collection de prêt-à-porter pour délier les langues. Des avions de chasse et des roses... la controverse est en marche.



 

Tome 2 chez Longchamp: le cabas qui parle directement au cœur des modeuses. Explicite, ironique et... accessible (180 euros). En pochette et aussi en orange, il est déjà promis à un grand avenir.

 

 

MARC BY MARC JACOBS



Fidèle à ses minis prix qui ravissent toutes les fashionistas en mal de griffe, le styliste propose des cabas pour monsieur et madame, avec figurines ludiques en tonalités acidulées. Du pur Marc.

 

LOUIS VUITTON


 

On se souvient en 2001, de la collaboration entre le malletier et Stephen Sprouse artiste graffeur. En son hommage, la marque ressort une collection de sacs, accessoires et prêt-à-porter, taggée en version rose, verte, orange et jaune... à l’instar de celle qui fit s’encanailler toutes les précieuses fans de la marque.

 

 

 

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8 janvier 2009 4 08 /01 /janvier /2009 21:44



Bilan d’un premier jour de soldes : rien, nada, walou, que dalle, nothing.

Ce n’est pourtant pas faute d’avoir multiplié les angles d’attaque… 45 min au chrono pour faire Les Petites, Maje, Sandro, Claudie Pierlot, Gas by Marie, Et vous, Pearl et 58 M. Si ce n’est pas de la bonne volonté ??


Visite dans le quartier Etienne Marcel. Le constat : les prix sont pour une fois de vrais prix soldés à peu de choses près. Syndrome de crise, l’étiquette n’affiche plus que deux chiffres et brade à -50% sans rechigner. Alors est-ce justement parce que l’achat serait finalement acceptable, qu’il en devient moins grisant ? C'est surtout parce que les collections sont plutôt ennuyeuses. Que l’hiver tire sur la corde avec ses degrés négatifs qui n’en finissent pas de dégringoler. Qu’il faudrait un peu de fun, de couleurs dans tout ça pour redonner goût à l’achat.


Chez Les Petites, des pulls par dizaine au point de ne plus en distinguer aucun qui sorte du lot.


Chez Maje un joli manteau officier  noir gansé de rouge qui nous nargue à 200 euros tout de même. On y pensera. Les tuniques ou liquettes nous font frémir de froid par leur finesse. Les basiques sont relativement redondants et ne descendront même pas de leurs cintres.


Chez Sandro, comme c’est déjà très cher, ça reste trop cher en soldes. Quelques jolies chemises d’influence masculine, un gilet en fourrure qui reste abandonné et du vu, revu et re-revu.


Chez Claudie Pierlot, on se prend un bon coup de vieux. Pas parce que les fringues ont l’air faites pour des jeunes. Plutôt parce que les couleurs, coupes, motifs ont l’air tout droit sortis du placard de grand-mère, mais sans la magie vintage qui pourrait aller avec.


Chez Gas by Marie, on regrette simplement de devoir demander les prix qui ne sont affichés sur aucune étiquette. On pourrait cela dit se damner pour le blouson Heimstone en léopard à 900 euros et quelques au lieu de 1700. Et on repense à la crise, encore un peu, et on se raisonne.


Chez Et vous, tout ce qui est bien est malheureusement le moins soldé (-30%). Ce fameux gilet à sequins est toujours à 3 chiffres. On s’arrête sur les mini boots  en cuir qui passent à 175 euros au lieu du double ou les bottes compensées semelles crêpe moitié prix aussi à 210 euros. Mais c’est cher, cher toujours, on ne flaire pas la bonne affaire.


Chez Pearl , il n’y a presque plus rien parce que les soldes ont commencé bien avant les soldes.


On finit chez 58 M. Et là on voit du 40% au dessus de la maroquinerie Marc Jacobs. On croit rêver un peu, on se rue sur ce fameux sac Marc by Marc sur lequel on lorgnait. Mais à 300 euros, on se pose toujours autant de questions qu’à 500, surtout quand on pense que les petits nouveaux vont bientôt pointer le bout de leur nez et détrôner celui-ci dans notre cœur, certainement. On se replie sur un porte feuille typique de la marque qui, du coup, est passé à 120 euros. On en aurait besoin, ce serait un achat sage et avisé pour une fois. Mais c’est les soldes, là ce qu'on veut c'est un peu de folie passagère à moindre prix. Alors on s’en va en disant « je vais réfléchir », sentence symptomatique de la déprime acheteuse féminine.


Mais on ne s’avoue pas vaincue pour autant. Parce que tout ce qu’on vient d’économiser faute de coups de cœur évidents, c’est autant à dépenser sur un coup de tête la prochaine fois. C’est beau la philosophie d’une femme en période de soldes.

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4 janvier 2009 7 04 /01 /janvier /2009 22:15

Il y a 20 ans déjà, Public Enemy nous avait prévenus… « Don’t believe the hype ». Le mot « hype » a pourtant fait son entrée dans le Petit Robert l’année dernière. Mais pas seulement. Signifiant battage/rumeur publicitaire, ce terme galvaudé chouchou des médias, est désormais partout. Pour parler d’une marque, d’une musique, d’un peintre, d’un auteur, d’un lieu…En nom, adjectif ou verbe (indiquant également l’action de susciter une réputation, de prétendre une chose de manière excessive), il en dit très long sur son contenu…


La hype ou branchitude est hyper prescriptrice, imposant à la société son baromètre de in et de out en matière de consommation et de pensée. Et si malheureusement l’underground, courant pionnier de la création, reste, comme son nom l’implique, plus confidentiel, la hype, elle, s’affiche sans rétention.


Elle englobe pourtant des noms qui ne parlent pas nécessairement à un large public, mais qui sont les sésames d’une caste puissante. Un microcosme dont le signe de reconnaissance est le namedropping, cette pratique qui consiste à asséner des noms « connus » à tout va, comme cautions de son propos.


Pour comprendre la hype, il faut donc souscrire à son protocole. Panorama arbitraire de ceux qui la constituent :



































Stylistes : Jeremy Scott, trublion anti-conformiste qui dévergonde la mode à coups de créations pop délurées. Plébiscité par Colette en toutes circonstances pour ces collaborations. Jean Charles de Castelbajac, son avatar français qui multiplie les interventions en tout genre, prônant une approche ludique du vêtement.





























Marques : American Apparel ou le comble de la hype, des basiques sportswear mixés avec un esprit 80’s coloré qui habille filles et garçons de Paris à L.A. Et une communication parfaitement équilibrée entre image casual low profile et porno soft. Kitsuné et son univers électro chic, Lomography et ses appareils photos toy expérimentaux…




Mannequin : Irina Lazareanu, petite amie de l’indomptable Pete Doherty, icône mutine et androgyne de la mode dandy rock.




















Garants de la tendance: Vincent Grégoire, du bureau de tendances Nelly Rodi, caution récurrente des magazines en matière de mode. Pascal Monfort, sociologue de la mode, chanteur de The Shoppings et  dénicheur de tendances pour Nike, nouvelle référence médiatique en matière de consommation mode et culturelle.




Photographes : Terry Richardson, l’un des acteurs majeurs de l’avènement du porno chic (choc) à l’image. Responsable des campagnes publicitaires de Sisley, et plus récemment du souffle de modernité qui rajeunit celle de Princesse Tam Tam. Imagerie blanchâtre crue, pour une vision trash de la mode reconnaissable entre mille.































Boutiques: Colette, évidemment, le Temple de la mode parisienne qui brasse aussi depuis plus de 10 ans la faune internationale qui veut trouver du branché à Paris en matière de vêtements, livres, disques, accessoires…La librairie du 107 Rivoli, adresse du musée des Arts décoratifs. Une bibliothèque complète à consommer, qui réunit tous les ouvrages d’univers arty très prisés par la hype.


































Réalisateurs: David Lynch, malgré (ou justement) l’ essence impénétrable de son œuvre qui donne lieu à des interprétations parfois hasardeuses…. Pour son génie esthétique au glamour obscur. La vision trash de la jeunesse US de  Larry Clark ou la caméra conceptuelle mais très émotive de  Gus Van Sant. Et par voie de conséquence des films comme Mulholland Drive, Kids ou Last Days…























Actrice/acteur : Chloë Sevigny, Asia Argento, Vincent Gallo… Des acteurs du cinéma indépendant, de films d’auteurs plutôt que des blockbusters américains qui terrassent souvent par leur inconsistance. Tous trois entretiennent une appartenance underground par des choix cinématographiques mais également esthétiques, très borderline…







































Chanteurs/Groupes : Herman Düne, un duo folk indie au look tacky qui préconise l’usage de salles à taille humaine pour ses concerts. Sébastien Tellier, monsieur Eurovision 2008, un romantique tout droit échappé de l’époque des Bee Gees, qui propose une électro-lova à textes, en arborant un look savamment ringard.




































Djs : Justice, Daft Punk, les Putafranges, Béatrice Ardisson. Pour commencer, deux duos de garçons. Les premiers ont fait de leur look symptomatique un fonds de commerce complémentaire à leur immense succès disquaire. Les seconds attisent depuis des années la curiosité de leurs fans, constamment cachés derrière des masques.

Les Putafranges, avec un nom retentissant et un style dont les enseignes ont compris l’intérêt (collection récente pour Maje) ou Béatrice Ardisson, reconnue pour sa programmation musicale de l’émission Paris Dernière (produite par son mari), sont les icones féminines du milieu.


 

















Producteurs :  Pharell Williams, Pedro Winter. Le premier, invité star des front rows des défilés Vuitton, est un artiste hip hop talentueux  qui produit des pointures comme  Britney Spears , Justin Timberlake, Gwen Stefani  ou Madonna. A chacune de ses interventions les médias crient au génie et le chanteur ajoute un diamant de plus à ses nombreux bijoux.

Le second, fondateur du label Ed Banger, lui-même DJ sous le pseudo Busy P, a produit les derniers succès électro de la décennie : Daft Punk, Justice, Uffie, Sebastian, DJ Mehdi…les incontournables des dancefloors parisiens.

















 

Auteurs : Frédéric Beigbeder, ex publicitaire, ex présentateur TV, ex éditeur, mais toujours écrivain et spécialiste du thème de la consommation,  illicite ou pas…Thomas Lélu, plasticien et photographe, auteur affranchi qui prône l’éloge du désordre et de la provocation. Tous deux adeptes de la lunette à forte monture en plastique noire, cultivent un intellectualisme débridé.

















Artistes
 : l’anglais Damien Hirst qui explore le rapport entre l’art, la vie et la mort surtout, comme l’illustre  l’un de ses fameux crânes bling bling incrustés de diamants, qui régala la FIAC cette année.  L’américain Jeff Koons qui exposait à la rentrée ses sculptures bouées géantes au Château de Versailles. Un parti pris d’art contemporain ostentatoire qui interpelle sans détours.




Présentateur TV : Ariel Wizman, monsieur tendances de Canal +, DJ récurrent des soirées parisiennes et son look absolument maîtrisé.




Restaurant : Pour n’en citer qu’un récent  à Paris: Le Chacha. En réalité, un lieu hybride bar, restau et boîte à la fois, détenu entre autres par le producteur et réalisateur heureux d’Asterix , Thomas Langmann. Un rendez-vous chic obligatoire des branchés parisiens à proximité des Halles.




Boîte de nuit : La plus emblématique de la décennie, le Baron. Un des établissements de la Clique, collectif regroupant les acteurs de la nuit parisienne, fondé entre autres par André Saraiva. Plus connu par son prénom de graffeur, André. Le lieu : un ancien bar à entraîneuses devenu boîte pour happy few. Et aussi le Showcase, le Rex, le Pop in…








Bars : le Truskel, un bar ambiance pop british toujours bondé vers la Bourse ou la Flèche d’or , direction Porte de Bagnolet, lieu de concerts et de dj sets d’artistes émergents. Tous deux roots juste ce qu’il faut, pour donner l’illusion à la jeunesse dorée parisienne de s’encanailler un peu. Les autres : Chez Moune, le Point FMR, le Social Club, la Bellevilloise…

 





Hôtel : Hôtel Amour, un autre établissement du tentaculaire André, situé dans le 9 ème. Outre son restaurant avec patio intérieur, ses chambres au design spécifique sont prévues pour accueillir les 5 à 7 coquins des branchés. L’Hôtel Costes, fer de lance des établissements des frères du même nom, situé dans l’élégante rue St Honoré et son cachet baroque désormais légendaire.


 


 


 

 





Evénements : le Fooding, une semaine consacrée à la bonne chair, sacralisée par une soirée de remise de prix durant laquelle, les bons vivants parisiens, dégustent les mets raffinés de ce qui se fait de mieux en matière de cuisine.

Rock en Scène, un festival rock qui réunit des têtes d’affiches, au Parc de Saint Cloud jusqu’alors. Notre version française de Glastonbury pour étrenner ses bottes en plastique dans la boue parisienne de fin août.



































Blogs : celui des Fluokids, The Sartorialist, Cory Kennedy (fermé depuis peu), Face Hunter. Le blog étant devenu aussi prescripteur que les magazines, les clichés volés des looks les plus pointus de la rue, les frasques nocturnes des people ou les découvertes musicales d’internautes, sont une mine d’inspiration pour curieux voulant flairer les tendances à venir.


































Magazines : Clark, Vice, Nylon, Purple … loin d’être les magazines les plus distribués, ils sont de véritables bibles de tendances pour la hype et des catalogues véhiculant son esthétisme trashy. Technikart, les Inrocks pour la musique…


















Journalistes
 : Kappauf, Olivier Zahm… Respectivement du Citizen K et de Purple Magazine. Des icones aux frasques excentriques qui hantent les pages nuits des magazines. Et pas seulement des leurs.

 


 

Cette liste, loin d’être exhaustive ou cohérente, est à l’image de la hype. Ephémère, inconstante, fluctuante. A l’heure où vous lisez ceci, ce recensement est peut-être déjà obsolète…Il en est ainsi de tout ce qui est ancré dans la tendance. Impactant, grisant mais rarement durable…

 

 

 

 

 


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2 janvier 2009 5 02 /01 /janvier /2009 22:30


Alors que fait-on un  1 er janvier lorsque l’on est célibataire ?


Réponse :


On range : tout ce qui traîne, n’importe quoi pourvu que ça bouge, que ça brille, que ça ait l’air nouveau au final. On fait des sacs de tout ce qui ne nous appartient pas, pas pour les donner aux pauvres non, non. C’est pas parce qu’on est le 1 er qu’il faut se croire tout permis. On enlève juste les traces d’une vie passée, révolue pour un nouveau départ, dans un chez soi qui renaît de ses cendres. En gros on se fait un bon ménage d’hiver pour de jolis printemps à venir. Avec l’impression rassurante qu’en rangeant chez soi, on ordonne un peu sa vie. Qu’en repartant sur de bonnes bases, on aura plus de chances que les fondements ne se cassent pas la gueule au moindre problème.

On pense que dans 3 mois les jours seront plus longs, que le soleil rentrera dans l'appartement le dimanche matin et qu'on pourra à nouveau lézarder au soleil en écoutant Nina Simone. Et on sourit...





On fait le bilan : on met tout dans la balance mentale, erreurs, échecs, réussites, projets, rêves, désirs… On tourne ça dans tous les sens en se disant qu’il y a du boulot en perspective pour se dire au prochain premier janvier qu’on aura bien avancé. On a peur de cette nouvelle vie solitaire qu’on a déjà connue, on est grisé aussi de tout ce qui est désormais possible. De toutes les promesses, de toutes les surprises qui viendront nécessairement parce que la vie est faite de ça. Qu’on veuille encore y croire ou pas.



On purge : l’alcool de la veille… les larmes, catharsis de début d’année oblige, les démons. On regarde bien en soi car on n’a pas autre chose à faire. Petit tour d’introspection au coeur des souvenirs, des actes manqués, des déroutes, des illusions, des amours déchues. On est tenté de se dire que s’est mal barré pour 2009 jusqu’à ce qu’on allume son téléphone, qu’on y trouve les nombreux messages de circonstances de ses amis qui rappellent malgré tout que l’on n’est pas seule, même pas du tout, entourée de tous ces gens qui nous aiment assez inconditionnellement il faut bien le dire. Qui durent à nos côtés, passant outre nos erreurs et nous réconfortant de leur amour, d’autant plus beau qu’il n’exige rien. Si ce n’est de prendre conscience de leur importance, de leur nécessité et de les couver à notre tour des attentions qu’ils méritent.




... Jusqu'à ce qu’on se remémore d’autres 1 er janvier, d’autres débuts d’année encore plus durs, encore plus tristes que celui-ci et qu’on se dise qu’on y a survécu. Qu’on est toujours là et que finalement l’instinct de vie, la quête du bonheur aussi, bien planqués derrière nos peurs de l’inconnu. Mais ils sont là. Alors…


On prend des résolutions : les classiques, faire du sport, arrêter de fumer, être plus disponible pour ceux qu’on aime, gagner plus de sous, en dépenser moins… et les plus intimes : se respecter, respecter les autres, être honnête avec soi, et avec les autres, réfléchir moins à certaines choses, plus à d’autres, apprendre à gérer les priorités, ne pas perdre de vue ses objectifs, rêver plus grand, plus beau mais plus vrai. Et aimer, vouloir aimer, y croire, ne pas l’attendre mais y être prête. Encore. Toujours.



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31 décembre 2008 3 31 /12 /décembre /2008 00:53

Sous prétexte que Noël est passé, vous pensez pouvoir refermer votre boîte à idées mentales jusqu’à l’année prochaine ??

Mais vous oubliez la Saint Valentin, les anniversaires, les mariages et j’en passe qui vont fleurir pour les 8 prochains mois au moins... Et vous oubliez surtout que ce n’est pas parce que papa Noël vous a grassement gâtées, qu’il ne faut pas continuer de le faire par vous-même.

Comme je suis plutôt prêteuse, voici donc quelques bons plans pas chers à garder en tête en cas d’urgence :



LA TONG EN PLASTOQUE : je sais qu’il fait – 2 dehors. Je sais que la plage est un projet totalement abstrait en décembre. Oui mais voilà. La mode n’attend pas. Chez Marc Jacobs on se moque que ce ne soit pas la bonne saison pour vous vendre des tatanes. Alors on vous fait l’affront de vous en proposer par dizaine, en noir rayées orange, jaune, rose, bleu, en blanc, en marron. Pour la modique somme de 10 euros. Ce qui est finalement le seuil psychologique honnête pour ce type d’achats. Ca tombe bien avec ces tongs,  vous pourrez en plus frimer à moindre coût.


 

LE VERNIS DORE : On avait tenté de le trouver chez Chanel qui, une fois de plus, a cultivé la pénurie. Pour la moitié de son prix, direction Essie (vendu chez Manucurist), à 12 euros, pour se mettre de l’or au bout des doigts à l’occasion du réveillon mais pas que…



 

LES BRACELETS EN CUIR : toujours dans le nouveau rendez-vous fashion de la capitale, chez Marc by Marc Jacobs, on déniche entre deux paires de mitaines rayées et 3 sacs cloutés, ces petits bracelets à messages en latin. 7 euros pièce et comme Marc a bien pigé le truc, il a quand même collé sa signature au dos pour faire foi. Et que la mode ne soit pas une raison pour ne pas cherche à comprendre ce qui est écrit. Si vos souvenirs de version latine sont trop lointains, direction le site internet où vous trouverez leur signification et aussi l’ensemble de la gamme special items à découvrir place du Marché St Honoré.



 

LE FEU DE BOIS : Vous n’avez pas de cheminée ? Moi si. Sauf qu’elle me fait l’affront de ne pas fonctionner. Si le kitsch ne vous effraie pas, offrez-vous plusieurs heures de feu de bois sans risque d’incendie à lire sur votre lecteur de DVD (15 euros chez Present Time)



 

LA BOUGIE PARFUMEE :  Et si comme moi ce n’est pas que l’image qui vous intéresse dans le feu de bois mais l’odeur, rien de tel que la bougie N°103 FEU DE BOIS chez Zadig & Voltaire (35 euros).

En rentrant chez vous aurez non seulement l’impression de rentrer dans une boutique de la marque mais peut être aussi celle d’être dans un chalet à la montagne. N’allez pas non plus jusqu’à chausser vos skis sur le bitume sous prétexte qu’il neige à Paris….

Mention spéciale également à la bougie au parfum Sucre de Bois de Pierre Hermé ( chez Colette)



 

KIT WOOL & THE GANG : rien que le nom ferait swinguer la pelote. Version moderne du tricot, Wool & the Gang propose des kits avec laine du Péru incroyablement douce et baguettes, le tout dans un sachet en papier écolo chic avec le petit manuel de la tricoteuse hype. Bonnets, écharpes, gilets sont désormais à votre portée (environs 70 euros).


Alors je ne vous fais pas rêver avec mon planning de célibattante hivernale ??


J’ai peut être un peu abusé des chants de Noël… Pour la peine, je reviens bientôt avec un annuaire de la hype à potasser, une tendance forte pour l’été, du grunge auto-shooté et peut-être même un rapport de mes folles nuits parisiennes de rentrée.

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