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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 22:57

Que ce soit bien clair pour tout le monde : l’été sera coloré.


Pour preuve, les premiers sacs estivaux affichent la couleur sans détours. Flashy, ostentatoire.


Mais surtout, ils font la part belle à l’imprimé, le message, le dessin, bref la sérigraphie qui dit au revoir au minimalisme sombre de l’hiver.


Trois marque, quatre ambiances :


LONGCHAMP


Enième collaboration de Jeremy Scott avec le fabriquant du fameux pliage. Edition limitée chez Colette et un imprimé Floral Flights inspiré de sa collection de prêt-à-porter pour délier les langues. Des avions de chasse et des roses... la controverse est en marche.



 

Tome 2 chez Longchamp: le cabas qui parle directement au cœur des modeuses. Explicite, ironique et... accessible (180 euros). En pochette et aussi en orange, il est déjà promis à un grand avenir.

 

 

MARC BY MARC JACOBS



Fidèle à ses minis prix qui ravissent toutes les fashionistas en mal de griffe, le styliste propose des cabas pour monsieur et madame, avec figurines ludiques en tonalités acidulées. Du pur Marc.

 

LOUIS VUITTON


 

On se souvient en 2001, de la collaboration entre le malletier et Stephen Sprouse artiste graffeur. En son hommage, la marque ressort une collection de sacs, accessoires et prêt-à-porter, taggée en version rose, verte, orange et jaune... à l’instar de celle qui fit s’encanailler toutes les précieuses fans de la marque.

 

 

 

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31 décembre 2008 3 31 /12 /décembre /2008 00:53

Sous prétexte que Noël est passé, vous pensez pouvoir refermer votre boîte à idées mentales jusqu’à l’année prochaine ??

Mais vous oubliez la Saint Valentin, les anniversaires, les mariages et j’en passe qui vont fleurir pour les 8 prochains mois au moins... Et vous oubliez surtout que ce n’est pas parce que papa Noël vous a grassement gâtées, qu’il ne faut pas continuer de le faire par vous-même.

Comme je suis plutôt prêteuse, voici donc quelques bons plans pas chers à garder en tête en cas d’urgence :



LA TONG EN PLASTOQUE : je sais qu’il fait – 2 dehors. Je sais que la plage est un projet totalement abstrait en décembre. Oui mais voilà. La mode n’attend pas. Chez Marc Jacobs on se moque que ce ne soit pas la bonne saison pour vous vendre des tatanes. Alors on vous fait l’affront de vous en proposer par dizaine, en noir rayées orange, jaune, rose, bleu, en blanc, en marron. Pour la modique somme de 10 euros. Ce qui est finalement le seuil psychologique honnête pour ce type d’achats. Ca tombe bien avec ces tongs,  vous pourrez en plus frimer à moindre coût.


 

LE VERNIS DORE : On avait tenté de le trouver chez Chanel qui, une fois de plus, a cultivé la pénurie. Pour la moitié de son prix, direction Essie (vendu chez Manucurist), à 12 euros, pour se mettre de l’or au bout des doigts à l’occasion du réveillon mais pas que…



 

LES BRACELETS EN CUIR : toujours dans le nouveau rendez-vous fashion de la capitale, chez Marc by Marc Jacobs, on déniche entre deux paires de mitaines rayées et 3 sacs cloutés, ces petits bracelets à messages en latin. 7 euros pièce et comme Marc a bien pigé le truc, il a quand même collé sa signature au dos pour faire foi. Et que la mode ne soit pas une raison pour ne pas cherche à comprendre ce qui est écrit. Si vos souvenirs de version latine sont trop lointains, direction le site internet où vous trouverez leur signification et aussi l’ensemble de la gamme special items à découvrir place du Marché St Honoré.



 

LE FEU DE BOIS : Vous n’avez pas de cheminée ? Moi si. Sauf qu’elle me fait l’affront de ne pas fonctionner. Si le kitsch ne vous effraie pas, offrez-vous plusieurs heures de feu de bois sans risque d’incendie à lire sur votre lecteur de DVD (15 euros chez Present Time)



 

LA BOUGIE PARFUMEE :  Et si comme moi ce n’est pas que l’image qui vous intéresse dans le feu de bois mais l’odeur, rien de tel que la bougie N°103 FEU DE BOIS chez Zadig & Voltaire (35 euros).

En rentrant chez vous aurez non seulement l’impression de rentrer dans une boutique de la marque mais peut être aussi celle d’être dans un chalet à la montagne. N’allez pas non plus jusqu’à chausser vos skis sur le bitume sous prétexte qu’il neige à Paris….

Mention spéciale également à la bougie au parfum Sucre de Bois de Pierre Hermé ( chez Colette)



 

KIT WOOL & THE GANG : rien que le nom ferait swinguer la pelote. Version moderne du tricot, Wool & the Gang propose des kits avec laine du Péru incroyablement douce et baguettes, le tout dans un sachet en papier écolo chic avec le petit manuel de la tricoteuse hype. Bonnets, écharpes, gilets sont désormais à votre portée (environs 70 euros).


Alors je ne vous fais pas rêver avec mon planning de célibattante hivernale ??


J’ai peut être un peu abusé des chants de Noël… Pour la peine, je reviens bientôt avec un annuaire de la hype à potasser, une tendance forte pour l’été, du grunge auto-shooté et peut-être même un rapport de mes folles nuits parisiennes de rentrée.

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20 décembre 2008 6 20 /12 /décembre /2008 15:41


Ne cherchez pas à y échapper. Il sera partout cet été.  Votre boyfriend. Pas celui qui vous envoie des messages d’amour  ou des roses en bouquet.  Non, celui qui va se tailler une place dans votre garde robe en pantalon, veste, chemise, tee shirt.


En attendant les déclinaisons estivales du genre comme le short de sport (si, si…), le blazer oversized 80’s ou le désormais must have jean used baggy (vu sur Katie Holmes), rendez-vous chez Top Shop pour une sélection explicitement nommée  « boyfriend » histoire de bien cataloguer le problème.


Comme son nom l’indique, le style boyfriend, ce sont les attributs vestimentaires de nos hommes adaptés à nos formes féminines. Ou pas. Car finalement les pures et dures estimeront que le vrai concept c’est de piocher dans le vestiaire de son chéri pour de bon pour se créer un look perso.


Ce qui nécessitera :

 

- De ne lui piquer que des basiques, car ses tee shirts bariolés sont décidément moches même quand ils taillent trop grand pour vous

- Qu'il ne fasse pas le double de votre poids/taille sans quoi ce n'est plus un style boyfriend mais un style baleine que vous adopterez

- De ne pas se ruer d'un coup d'un seul sur jean/tee shirt/veste/pull tout confondu. Vous n'êtes pas l'homme de la maison justement. Sauf erreur de casting.

- D'accessoiriser le tout de vos grigris à vous pour que chéri n'ait pas l'impression d'avoir été cloné avec une poitrine en sus...


 

 

 

 

 

Le style boyfriend a toutefois ces avantages nombreux qui expliquent d’ailleurs son succès :

 

- Confort, aisance, décontraction, mouvement... c'est la fin des péripéties boudinées en slim et top moulant si vous le souhaitez...

- Economies pour cause de partage de vestiaire avec chéri (peut nécessiter l'investissement dans un chéri le cas échéant...)

- Allure, car contre toute attente, le loose bien marié à une féminité ajustée, c'est le comble du chic, l'apogée de l'effet contrastant si esthétisant, le paroxysme de la colitude faite femme...J'en jette encore??

 



 




 

 

 

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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 19:48



Rendre à César ce qui est à César. C’est sur l’excellent site Tendances de mode que j’ai découvert les petites merveilles de Kate Cusak, costumière et créatrice de bijoux à base de…zips.





























L’idée n’est pas révolutionnaire peut être car les fermetures éclair sont une denrée répandue qu’il serait aisée de détourner de leur usage premier. Mais il fallait la créativité, le talent et tout simplement l’idée pour en faire ces parures sculpturales en collier, bracelets, broches qui prennent l’allure de véritables bijoux précieux sous les doigts experts de la créatrice.


Ils ont ce je ne sais quoi de néo-punk chic qui habillerait n’importe quelle tenue aussi sobre soit-elle (doit-elle). Et des prix somme toute abordables, compte tenu de l’originalité objective de ces créations.


http://www.katecusack.com/





L’autre génie de l’architecture mode c’est Nicholas Kirkwood, que j’avais découvert en détails il y a un an pendant les salons des Tuileries. Un artiste de la chaussure, n’ayons pas peur des mots, qui fait de cet accessoire déjà tellement fétichisant, un objet de désir ultime. Semelles aux découpes obliques qui sembleraient fendre le bitume, pente vertigineuse rehaussée par des talons finement dessinés, coups de pieds ajourés par des entrelacs impeccables qui les habillent d’une élégance inédite, mélange de matières se jouant des mats et des brillants. C’est esthétiquement parfait, les proportions sont tout simplement justes, le goût est absolument certain, l’envie est tout à fait irrépressible.




http://www.nicholaskirkwood.com/

























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14 novembre 2008 5 14 /11 /novembre /2008 23:12

On pensait pourtant avoir épuisé les ressources : bracelets, boucles d’oreilles, colliers, chaîne de taille, de pied (aïe), bagues… Et voila maintenant que le bijou de tête, sorte de sautoir adapté à la circonférence d’un visage, fait sa grande percée.


Les peoples romantico-rock nous avaient initiées à sa touche souveraine depuis quelques temps déjà. On ne compte plus désormais ces mini bandeaux pailletés, chaînés, tressés qui s’arborent fièrement sur frange sanglée ou front dégagé (comme la frange, on les déconseillera aux petits fronts).  Vous avez bien tenté le serre-tête, le bonnet, la casquette, alors vous pouvez donner sa chance au bijou de tête sereinement.


Ces messieurs sembleraient même sensibles à cette parure qui vous donnera un air faussement angélique...

Pour un look Belle des champs ou princesse altière, osez la décoration faciale sans trop de fioritures si vous ne voulez pas qu’on vous reproche d’avoir oublié la fin de votre déguisement .

Néanmoins, n’attendez plus les soirées thématiques indiennes ou votre mariage qui pourrait ne jamais arriver, pour tenter l’aventure. N’importe quoi n’excédant pas les 3 cm de largeur pour éviter l’effet bandeau de sudation de tenniswoman ibérique, peut faire l’affaire. Deux impératifs : strass en touche car vous avez passé l’âge de la Belle au Bois Dormant, couleurs sourdes pour ne pas sombrer dans le côté Véronique et Davina.



 








 

 




 


Chaînette et tresse sequins chez New Look

Bandeau vintage (voir ceux lamés chez American Apparel)



Et puisque nous sommes dans la coiffure, une info pour l’été prochain : c’est la tresse qu’il va falloir adopter. Juste retour des choses pour toutes les institutrices raillées si longtemps dans les cours de récré à cause de cet appendice capillaire psycho-rigide…


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6 août 2008 3 06 /08 /août /2008 22:31

Je ne pouvais pas y couper, été oblige. Voici pour ceux et celles, collègues parisiens, qui ne quitteront pas la capitale mais aussi pour les autres, le mode opératoire à suivre cet été en  matière de musique, bouquins, films, dress code déclinés en 10 suggestions chacun.

Un choix concocté avec la complicité de  Julie à nouveau, trouveuse de bons plans devant l’éternel. Le programme de deux attachées de presse au bout du rouleau qui préconisent quelques trucs pour un monopole de légèreté estivale.


 

 

Playlist :

 

Volontairement éloignés de mon univers musical folk/ rock, quelques morceaux qui filent le sourire et la gouache…

Estelle & Kanye West – American Boy : le hit de l’été certes, mais qui marche à tous les coups

Management – Kids : garantie donneurs de pêche

Goldfrapp -  Clowns   : à écouter sur la route des vacances pour une mise en condition en douceur

Sébastien Tellier – Roche : pour les amateurs de la côté Basque dont je suis et aussi pour amateurs du kistch musical lova lova

Annie – Chewing Gum : un concentré de bonne humeur très fille pour se donner du cœur à l’ouvrage

Slow Kids SPA Remix : le mix d’un ami, entre autres petites merveilles électro à découvrir d’urgence sur http://www.myspace.com/sparemix

Steve Wonder – Superstition : une bonne vieille chanson d’une efficacité rare sur l’humeur

Poni Hoax – Antibodies : un peu de sensualité vocale pour les dancefloors aoutiens

The Do – At Last : plénitude joyeuse pour ce morceau du duo le plus harmonieux et créatif de ces derniers mois

Mr Oizo – Killing in the name of remix : pour mettre un peu de Rage dans les soirées techno

 


Cinéphilie:

C’est le moment de prendre le temps de se délecter des good moovies qui sortent en dvd et de s’enfermer dans les salles climatisées pour s’évader avec des productions sans prétention.

A votre video club :

Into the Wild: le chef d’oeuvre naturel de Sean Penn qui permet de s’évader très loin même installé dans son canapé

My Blueberry Nights : la récidive hautement émotive du talentueux Wong Kar Wai, pour convoquer le romantisme à domicile

Paranoïd Park : l’imagerie somptueusement esthétique et sombre de Gus Van Sant et des skateurs comme s’il en pleuvait

Darling : un couple improbable avec Marina Fois et Guillaume Canet pour redonner aux vacances leur saveur après cette parenthèse très cynique

Les Promesses de l’ombre : ne serait-ce que pour se délecter des bads boys braiseux Viggo Mortensen et Vincent Cassel. Messieurs il y en a aussi pour vous avec la douce Naomi Watts

 

Sur grand écran :

 

La Fille de Monaco : sortie le 20/08, la comédie tant attendue pour savoir si Miss Bourgoin météo est vraiment autre chose que miss rigolade

Batman Dark Knight: très attendu par les aficionados, un bon moyen d’être sûre de croiser un super héros cet été….

Le Premier jour du reste de ta vie : la comédie franchouillarde de l’été car il en faut une

Broken English : ou les tribulations amoureuses d’une trentenaire désabusée vues par la fameuse Zoe Cassavetes

Dialogues avec Soljenitsyne : si vous avez la télé ou la radio même en vacances, vous n’avez pu passer outre la mort de cet illustre écrivain russe. Vous reprendrez bien un peu de culture pour savoir de quoi on parle…
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A lire:

La plage, le soleil, les enfants qui courent, autant de raisons de proscrire toute lecture intellectualisante ou indigeste au profit d’ouvrages plus honteux ou simplement légers, autorisés uniquement à cette époque de l'année :


Amélie Nothomb – Le fait du Prince : avec cet art du titre la surprenante Amélie récidive pour le 17 ème été avec un ouvrage de 180 pages dont un extrait est à découvrir sur Lire.fr. Auteur qui fut l’objet de mon mémoire de maîtrise de Lettres , j’en profite pour saluer la disponibilité et la gentillesse de cet écrivain qui quoiqu’on en pense, a su imprimer son style inédit à la littérature française.

 

Beth Harbison - Shoes Addict : à compulser en cas de manque de consommation pour cause de non proximité des commerces sur le lieu de villégiature

 

Lolita Pille – Crépuscule Ville : un roman d’anticipation qui interpelle par l’extrême précision perturbante de ses projections dans un avenir certes très sombre mais intriguant.


Fred Vargas – Un lieu incertain : pour les amateurs de polar, une valeur sûre


Nicolas Fragues – Un Beau Rôle : pour un peu de culture de la littérature française contemporaine,  absolument pas gâchée par la joliesse du bellâtre auteur

 

Gaelle Guernalec Levy – L’amant inachevé : ou comment une mère au foyer renoue avec l’inaccompli de son fantasme de jeunesse...sentimentalement incorrect

                                                                                            

Sophie Fontanel – Otage chez les Foireux : journaliste au Elle, Fonelle est bien connue pour son franc parler drolatique qui ne manquera pas d’opérer ici

 

Juliette Michaud – Junket : une plongée dans la vie des stars et le quotidien d’une attachée de presse française aux USA: désacralisation du milieu garantie

 

Melvin Burgess – Le Visage de Sara : un auteur qui se glisse dans la peau d'une jeune fille névrosée et obsédée par son image... un thriller psychologique décapant et provocateur

 

Gail Parent – Sheila Levine est morte et vit à New York : journal d’une suicidée en version poche, pour une réédition incontournable de l’ancêtre de Sex & the City

 




Dress code d’été:

Pour celles qui auront la chance de voir la couleur de la mer et un peu pour les autres quand même...

- sarouel en coton, en soie ou en satin selon l'heure (attention: à bannir la version coton bleu brodé de soleils…)

- spartiates en cuir mat ou verni pour le jour et le soir. C'est le dernier été où on peut se les permettre, l'été suivant nous réservera d'autres surprises

- un maillot de bain 1 pièce, avec une découpe échancrée si possible, il est le remplaçant du deux pièces pour 2008 (version lycra, ajouré, bustier chez American Apparel)
 

- un panama en paille pour s'abriter du soleil et jouer les amazones folk (Les Petites, Gas by Marie)
 

- des Wayfarer :bicolores noir/transparent, rouges, blanches ou turquoises ou des lunettes rectangulaires plastiques version techno rock sans verres striées pour le look(chez Top Shop). Avis de dernière saison pour la Wayfarer, déjà en passe d'être détrônée par la 525 de Police, vue sur Tarantino, Chloë Sévigny…

 

- la combinaison short: car c'est maintenant ou jamais, même si la combi risque de traîner encore un peu en septembre. C'est la robe, le bermuda, la jupe de l'été.

 
- la veste en jean clair, délavée, vestige de nos 15 ans. Et oui vous pouvez la ressortir sauf si vous pouvez en mettre deux comme vous dedans… Utile pour le petit coup de frais du soir

 
-  la robe brodée de paillettes, sequins, perles... parce qu'à la rentrée la fête sera finie et que vous aurez plutôt l'air d'un sapin de Noël trop chargé sans le bronzage qui va avec.

 

- tout ce qui est à base de fleurs, motifs, couleurs, imprimés car en septembre, game over. Place au noir sobrissime et à sa déclinaison en dentelles qui remisera au placard toute velléité d'agression visuelle.

 

- la "sortie de bain" en éponge American Apparel...un mini peignoir court craquant parce qu'on a l'air plus glam' dedans que roulée comme une saucisse dans sa serviette éponge bariolée.

 

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12 juin 2008 4 12 /06 /juin /2008 21:08


Comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, non seulement les acceptions blog et blogosphère sont rentrées dans le dictionnaire aujourd'hui - la reconnaissance de notre dur labeur est en marche... - mais surtout Robert Clergerie, le chausseur français qui créa sa marque éponyme l'année de ma naissance (1981 pour tout ceux qui ne sont pas de ma famille...) au sein d'une entreprise qui a fêté son siècle de vie en 1995 - je vous laisse faire le compte - brade son modèle Jeep pour les soldes.

Le miracle aura lieu sur le site internet de vente de chaussures Sarenza.com, temple de la pompe sous toutes les coutures. Le premier jour des soldes, je le rappelle pour les étourdies, le 25 juin, Robert Clergerie nous fait donc le coup des 50 %, rien que ça, soit un montant de 157, 50 euros au lieu de 315 pour ces rutilants escarpins. Ca, c'est ce que j'appelle de vraies soldes de mémoire de chercheuse de prix.

Alors me direz-vous, quel est l'avantage de passer par Sarenza.com?
Vous voyez une boutique de chaussures un premier jour de soldes... des odeurs suspectes en fin de journée qui passent l'envie de faire tomber la chaussette, la course derrière la vendeuse en lui braillant votre taille, standard de surcroît, qu'elle ne remontera jamais de la réserve; le fouillis qui vous empêche d'apercevoir clairement cette paire, pourtant incroyable, qu'en temps de fréquentation honnête d'une boutique, votre oeil de lynx n'aurait jamais loupée; vous vous imaginez débout, désespérée, fatiguée, sans un bout de siège, ne serait-ce qu'un carton à chaussures pour poser une fesse et enfiler l'objet du désir... Vision d'horreur je sais.





Et bien songez que Sarenza, c'est tout simplement le confort absolu de l'achat. Une sorte de paradis de la consommation virtuelle qui ne connaît même pas le mot frais de livraison et pour cause il n'y en a pas! L'achat ne vous plait pas, qu'à cela ne tienne, le retour aussi est gratuit. Finis aussi les délais de livraison interminables, en passant commande à Paris avant 14 heures, vous êtes livrée le lendemain avec un peu de bonne volonté de la poste, au pire en 48h.
Et si vraiment après tout ça, vous avez encore envie de râler, vous pourrez joindre une vraie personne pour le faire... Que demande le peuple??








Moi en tous cas je demande juste à monsieur internet de ne pas bugger le 25, ce qui serait bien la seule raison valable de me faire rater cette paire de chaussures rock à souhait, avec leurs talons fatals, so rouge, qui mettraient presque la honte à mes ongles vernis.

Allez une dernière pour la route: j'ai ouïe dire que la deuxième démarque irait peut être jusqu'au 60 % sur ce modèle... Au cas où, j'ai repéré, une certaine paire de Minelli vue en presse, très couvrante avec sa découpe rétro et son talon en bois, ou sinon les irrésistibles ballerines Maloles avec un noeud en gros grain ou encore... je m'égare.
Chaussuriens, chaussuriennes, à vos starting blocks.




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30 mai 2008 5 30 /05 /mai /2008 22:31



Certaines font la minute blonde, moi je me lance dans la minute frange. Une variante à la hauteur de l’importance du cas évoqué.


Je me refuse à la frange et la frange se refuse à moi depuis que ma coiffeuse l’a ratée en raccourcissant affreusement la droite de ma ligne de cheveux frontale plus que la gauche, un crime capillaire de la plus haute gravité, qu’on l’a ensuite comparée à celle de Mireille Mathieu et autres quolibets désobligeants pour cette pauvre mèche filasse taillée court…Trop c’est trop.

 


Sans compter mon contentieux avec des mocassins indiens, à franges donc, qui m’ont lâchée deux fois à la première utilisation, alors que déjà je me posais sérieusement la question de la pertinence de ce turquoise très agressif pour des chaussures évoquant indéniablement le Far West, ce qui n’était pas non plus très cohérent avec le bitume parisien.

 

robe Sandro

Gilet Ella Luna

 

Alors que les bottes Minnetonka pointaient leur nez, il y a déjà quelques années en fait si l’on n’y réfléchit bien, I said no no no.  Mais voilà, je suis cernée de franges récalcitrantes à tous les coins de rue. Je m’avoue vaincue, j’ai cédé à un gilet en daim, A FRANGES.

Les imbéciles ne changent pas d’avis, qui vivra verra, tout vient à point à qui sait attendre, les proverbes se bousculent dans ma tête de linotte de modeuse soumise pour m’auto-pardonner ce sacrifice, cette démission d’une volonté fébrile et honteuse face à l'adversité.

 

Voila donc l’objet de ma faiblesse : ce petit gilet sans prétention, frangé avec parcimonie - car je n’en suis pas non plus au point d’assumer  la Pocahontas qui se tapit en moi - à porter sans plus de fioritures, surtout pour cause de surcharge visuelle impardonnable et par voie de conséquence, de regret amer de cette audace vestimentaire quelques années - mois, semaines ???- plus tard sur des photos relatant le flag’.

Le conseil du soir : toujours penser à l’après, le souvenir, la mémoire, les indices, les traces. Ce que vous osez aujourd’hui risque de vous suivre demain et plus tard encore, quand l’aplomb vaillant de la jeunesse aura disparu.

Est-ce que le désir textile justifie la moquerie sur plusieurs générations, faut-il succomber à l’appel de la fantaisie sous prétexte de mode alors que le basic, lui, reste fiable éternellement ?

 
Voyez que la frange soulève tout de même son lot de questionnements philosophiques…

Amies frangées bonsoir.

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4 mai 2008 7 04 /05 /mai /2008 23:13


Il paraît que c’est aussi valable pour l’amour d’après un auteur contemporain bien connu….

Qu’à cela ne tienne, la mode ne survit pas au cap des trois ans, c’est la date de péremption homologuée en tous cas.

Naissance, vie et mort de la mode.

 

 

 

La première année ou première saison, le vêtement / accessoire mode pointe le bout de son nez. Discrètement mais sûrement il fait son entrée dans les magazines les plus pointus ( Vogue, l’Officiel, Numéro, Citizen K pour la France), il se glisse sur nos amis les peoples outre atlantique principalement.

On commence à le voir cité de manière récurrente, mais sans qu’il soit pour autant mis en tête de liste à tous les coups. C’est le début du buzz (souvenez-vous c e phénomène de communication implicite qui inculque sans en avoir l’air). Les hyper branchées s’emparent de l’idée, se mettent en quête de l’objet du désir dès maintenant et l’abandonneront dans deux saisons quand il sera devenu « grand public ». Les points de vente sont encore rares, les imitations attendront un peu avant de fleurir à tous les coins de rue. C’est la période test, on donne sa chance au produit puis on verra.

Ce sont les modeuses prescriptrices qui vont faire son succès : rédactrices, artistes, filles de la rue.

Deuxième année : le mal est fait, la tendance s’est immiscée, elle ne va pas laisser tomber comme ça. Les concurrents ont eu le temps de comprendre les tenants et aboutissants du succès de l’objet en question et aussi celui de le proposer  à leur sauce. C’est l’heure des déclinaisons de couleurs, variantes de formes, matraquage publicitaire et rédactionnel de la marque, présence dans plus de boutiques. On diversifie les angles d’attaque et d’ancrage. Le public est plus large car il a eu le temps d’être initié. La longévité de l’objet rassure. On se souvient vaguement de l’avoir vu il y a un an sur quelques irrésistibles fashionistas, on se souvient qu’il nous avait taquiné à l’époque mais qu’il était encore un peu audacieux de parier dessus rien que sur notre seul goût ou pire parce que justement il ne nous plaisait pas… Au secours âmes serviles, ne cédez pas à la tentation de la victimisation mode. Vous n’aimez pas, vous n’achetez pas. C’est le postulat  de départ pour ne pas avoir l’air déguisée même avec THE MUST HAVE de la saison. Rien de pire que le choix de la soumission sous couvert de mode. Pas crédible une seconde.

Troisième année : c’en est fini du vrai potentiel mode de l’article en question. Le monde entier s’en est emparé, la marque initiale en est déjà à proposer de nouveaux produits pour renouveler son offre maintenant qu’elle est sur un créneau vendeur, les concurrents redoublent d’assiduité avec de meilleurs prix pour de moins bons produits. On dirait que la gente féminine s’est passée le mot et que celle qui n’a pas le truc mode va avoir un gage. Là normalement vous êtes lasse, déjà à l’affût de la suite, du renouveau alors que le mass consumer s’engouffre dans la brèche tête baissée.

 

Voila le programme. Moralité :

-          Si on est séduite instinctivement, ne pas hésiter dès la première année pour ne pas se sentir suiveuse ou copiée. Vous serez ainsi  toujours à la pointe de vos envies et du style. Ca tombe bien.

-          Refuser absolument de se contenter des avatars de l’objet du désir car ils vous décevront nécessairement et donneront de vous l’impression de ne pas avoir été précurseur sur le coup.

-          Ne pas revenir en troisième année, c’est trop tard, vous avez loupé votre tour, qu’à cela ne tienne, la prochaine tendance est déjà là pour vous consoler, foncez !

 

Exemples  récents:



-          Les Etoiles : vous vous souvenez de la naissance du mouvement Tectonick en France l’été dernier ? Yelle faisant ses premiers pas sur myspace et les étoiles sur tous les sacs en toile de ses fans. En couleurs, petites, cet été elles reviennent en force chez Chanel version grand modèle. Toutes les peoples se plongent dans la voie lactée en attendant l’été prochain. La tendance aura été plus fulgurante qu’une étoile filante.  Il ne vous reste plus que quelques mois avant qu’elles ne cessent de scintiller sur vos robes ou sacs.

(a voir sac bleu étoilé de Minority ou déclinaisons textiles sur Asos.com)


 




-          Les spartiates : il y a déjà deux ans les K Jacques ancêtre historique tropézienne de la spartiate, réapparaissaient dans les vitrines des magasins de chaussures les plus pointus. L’été suivant elles grimpaient à la cheville de toutes les fashionistas pour se mouvoir cet été en guerrières pour nous, amazones estivales. La mue terminée qu’elle sera la remplaçante de cette tong civilisée ?


 




-          Le perfecto : l’année dernière Schott rééditait cette pièce majeure redevenue le signe distinctif des groupes de rock qui éclosent en grappe. Cette année tout le monde s’y colle de Maje, à Sinequanone, en passant par Zara. L’été prochain il y a cher à parier que le cuir nous réserve de nouvelles surprises.


 




-          Les Wayfarer : vous vous souvenez d’elles dans les années 80, leur ligne oblique si reconnaissable en branche, fait son retour depuis l’été 2006 en noir, l’année dernière en blanc et rouge et cet été dans toutes les couleurs de l’arc en ciel (turquoise pour les branchées pointues) et dans toutes les marques possibles (même Tom Ford propose un modèle très similaire) . Ray Ban nous a fait le coup de la pilote, puis des Wayfarer, alors moi je mise sur ce petit modèle monture métal à verres rectangulaires , et vous ?

 

 

 

 

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28 avril 2008 1 28 /04 /avril /2008 17:54
Quid du buzz ? sorte de rumeur se répandant à la vitesse de l’éclair grâce au bouche à oreille de curieux patentés.

Soyons clair : le buzz avant d’être, un outil stratégique marketing était un moyen de communication naturel. Cette espèce d’information elliptique qui se propage d’être humain en être humain ou le téléphone arabe version moderne. Aujourd’hui la publicité génère des succès grâce à cette communication lacunaire. Créer le suspens, faire circuler une info sans la divulguer explicitement…

En matière de mode, le buzz est quelque chose d’incontournable, comme dans tous les domaines artistiques où il s’exerce d’ailleurs très  souvent. Il peut asseoir une notoriété.

Les modeuses ne veulent plus du tout cuit, du prêt à consommer. Elles veulent lire entre les lignes, investiguer, sortir du rang, des sentiers battus. Elles ne veulent pas forcément qu’on leur explique pourquoi ni comment, mais juste qu’on leur suggère pour qu’elles aient le sentiment de reprendre le pouvoir sur une société de consommation qui est très castratrice en matière de créativité ou d’initiative personnelle.

Et le buzz c’est ça, être à l’écoute du chuchotement de la tendance dans la bouche de ceux qui la font, la capter puis la sonder de soi-même. Etre sur le coup avant les autres, choper le style au vol.

Le buzz  est presque devenu une garantie de succès, un gage de confiance : si on en juge par exemple par les retombées commerciales que provoquent les mini encarts de Sophie Fontanel dans le Elle, nul doute que ce n’est pas la taille ou le contenu de la parution qui fait le succès d’un vêtement.  

En l’occurrence ce serait plutôt le fait qu’il soit évoqué dans un contexte prescripteur, légitimé, qu’on ne le détaille pas trop pour avoir encore des choses à découvrir, qu’il donne l’impression de se cacher pour satisfaire les désirs grandissants de singularité et de primeur que recherchent les nouvelles adeptes de la mode.

Parmi les derniers buzz mode en date on note :

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Le legging brillant d’American Apparel : ce n’est pas tant qu’il soit une nouveauté, le legging ayant refait surface depuis déjà quelques saisons. En revanche son effet simili cuir, cette petite brillance vinyl so 80’s est repérable parmi tous. Il n’a pas bénéficié de pub outrageuse, il a juste fait son trou l’air de rien, de Londres à Paris sur les jambes des branchouilles en goguette.


 




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Le keffieh à pompoms d’Emilie Albertini (H&M) dans Change de Look sur M6 : A peine apparaissait –il sur l’écran, que des centaines d’hystériques de ce foulard de l’été étaient déjà en train de chercher où se l’approprier. Deux  conclusions s’imposent. L’outil internet, et surtout les blogs, comme je suis en ce moment même en train de l’illustrer, sont un moyen idéal de faire circuler l’info et surtout d’y apporter des réponses très rapidement. Deuxième conclusion : le pouvoir des médias et surtout de la télé est incommensurable. Un accessoire, aussi bête soit-il, bien porté, dans la bonne émission, a un avenir certain.

 





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        Le slim en cuir : il a fait son grand retour cet hiver. Signe de son succès H&M a même fait du cuir sa base de travail, décliné en robe, jupe etc, et biensûr en pantalon, pantacourt mais bon…Il avait été vu porté sur quelques célébrités du petit écran et le voila sous les spotlights de toutes les filles de la rue. On le cherche , les blogs l’annonce  chez Jitrois bien sûr mais surtout chez Chine Belgian Design ( rue de Castiglione à Paris) et là c’est le rush. Plus de 20 pièces écoulées en une semaine, à 800 euros le pantalon pour une marque pas encore très connue en France, c’est ce que l’on appelle un buzz réussi. Au passage je dis merci Fonelle pour la  photo et pour le reste!

 

-          La robe tie & dye de la première dame de France l’été dernier. Elle est aussi, c’est trois lignes et une photo reprise dans le buzzomètre de Fonelle qui lui ont donné son heure de gloire. Carla la porte très bien, elle vaut tout de même 140 euros chez Sandro, pour un tee shirt long plongé en boule dans trois teintures ça fait mal, mais cet été le tie & dye confirme son succès et les audacieuses de l’année dernière se félicitent  de leur avant-garde babaïste…

 

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Les spartiates: c’est LA chaussures de l’été. La spartiate à talons svp, on l’a vue sur tous les défilés, dans toutes les séries mode, mais on la cherche à un prix abordable.

La marque américaine Nine West, implantée en France depuis 2 ans - comme me l’a gentiment expliqué le vendeur du Printemps le week-end dernier alors que je me mettais en quête des miennes grâce au buzz de mes collègues blogeuses - a donné naissance au must du genre. Elle coûte un prix décent (moins de 120 euros), elle a le souci du pragmatisme (talons compensés pas trop hauts) et de l’esthétisme (dessus avec des lanières sobrissimes).


Le vendeur lui-même me l’annonce sold out, il en attend pour dans deux semaines en marron (avis aux amatrices…) et le deuxième must have qui se vend comme des petits pains, et moi aussi les petits pains j’aime ça donc j’ai apporté ma contribution, le voici.  Allez je tente mon buzz aussi pour faire diversion !

 



Si tout ces buzz vous ont évoqué quelque chose, inquiétez vous. Trop d’assiduité mode rend fauchée ou dingue !


 


Et puisque nous sommes dans le buzz alors parlons de celui-ci. Rosebuzz le magazine qui en est déjà à son numéro 4 et tire quand même à 350 000 ex,  est un magazine à ne pas rater. De fait n’ayant pas vraiment besoin d’argent pour cause d’annonceurs à la pelle (magazine appartenant au groupe Venteprivee.com), le contenu rédactionnel est bien plus riche et plus libre que dans les autres magazines, qui eux, sont avant tout soumis à un souci de rentabilité.





Amies de la mode rock (mais pas que des slims converses + franges), curieuses de la sape et chercheuse de talents, Rosebuzz qui déjà peut se vanter d’avoir des vraies couv photos avec vernis sélectif royal plus plus, est votre futur magazine de chevet.

 

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