... Enfin Luv Aj contre Givenchy... c'est pas vraiment le propos. Car il n'y a pas de combat qui tienne. Disons plutôt que porter des bijoux Luv Aj avec une tenue Givenchy serait le comble de l'extase modeuse en ce qui me concerne.

Parmi mes nombreux coups de coeur ( je ne vous refais pas le couplet sur McQueen ou Ackermann mais le coeur y est...), le défilé Givenchy, d'une élégance absolue, qui mêle fausse rigueur masculine des cols boutonnés à des tailles de guêpe hyper soulignées, me semble être au comble du bon goût de cet été 2012 qui hésitera entre bichromie du noir et blanc, pastels ou jaune vif, allure sportive ou glam gold contre looks amphibies.

Gardez bien à l'esprit les boucles d'oreilles spike en os revisitées ou le pendentif dent de mégalaudon du défilé, vous devriez en trouver des ersatz très bientôt...

Quant à la collection Luv Aj, elle fera le bonheur de celles qui, comme moi, aiment le métal plus que tout et trouveront dans cette collection une déclinaison aussi fétichiste que rock, aussi féminine que radicale, en somme un vrai bonheur.

La preuve par l'image...

LUV AJ / the Heavy Metal Lover

GIVENCHY SS 12

Rendez-vous demain pour s'en tenir au programme annoncé la semaine dernière, en commençant par un petit look d'automne et une preview de ma deuxième collection de bijoux...

Premier indice, elle s'appelle Black Arrow et elle sera visible et en pré-vente samedi prochain pendant notre vide dressing (cf post précédent)

C'est une véritable histoire d'amour, de passion, d'adiction. L'histoire des femmes et de leurs chaussures à talons. Une relation aussi mystérieuse qu'indéniable. En interviewant les créateurs qui ont fait de l'escarpin un accessoire de désir irrésistible, en synthétisant les étapes de l'avènement de la chaussure à talons dans la mode, en montrant des fans inconditionnelles de Dita von Teese à la Baronne Monica Von Neumann, Julie Benasra témoigne autant d'un phénomène économique, culturel qu' esthétique.

Elle donne aux femmes une occasion de plus de se repaître de l'univers merveilleux de la chaussure, aux hommes des explications pour mieux les comprendre, elles, ces fanatiques irréductibles prêtes à engoufrer le coût d'un loyer dans l'achat d'une paire qu'elles ne porteront peut-être même pas...

Objet de fascination, de séduction, de fantasmes, la chaussure à talons est décortiquée dans des séquences énergiques, rythmées, qui racontent l'histoire d'amour fantastique qui les lient aux femmes autant qu'aux hommes.

Quelle femme niera qu'une paire de talons aiguilles lui vaut bien plus de regards masculins que la plus jolie de toutes les paires de ballerines? Quelle femme portera des tongs pour un rv galant? Quelle femme dira que pour se sentir femme, elle a trouvé mieux que se jucher sur des talons vertigineux?

Pas celles du documentaire God Save my shoes en tous cas. Et certainement pas celles qui comme moi se sont délectées de voir les centaines de paires de Louboutin rangées dans le dressing géant d'une joueuse de poker ou d'écouter Manolo Blahnik parler de son "oeuvre".

Oui la chaussure est un accessoire, un artifice, une fantaisie. Oui au delà de la dixième paire on peut raisonnablement considérer que tout achat est un luxe et certainement plus un besoin. Oui, c'est trop, c'est inutile d'accumuler des chaussures pendant que d'autres économisent pour se mettre un toit sur la tête.

Mais qu'est-ce qui vaut le sentiment de plaire, de se plaire, qu'est-ce qui vaut la liberté de se donner du plaisir, d'en procurer peut-être?...

Quel ennui d'être une femme si ce n'est pas pour l'être pleinement, pour user et abuser de ce que la mode nous offre de possibilités d'être une autre ou d'être soi, d'être attirante, d'être fantaisiste, d'être extrêmiste, simplement grâce à une paire de chaussures?...

Pour celles dont les placards débordent, pour ceux que le phénomène dépasse, pour un petit shoot supplémentaire de talons aiguilles, il est toujours possible de s'offrir dès demain le DVD God save my shoes et même autoriser de prendre beaucoup de plaisir en le regardant...

En vente sur Sarenza.com dès le 5 octobre

C'est parti pour un petit tour d'horizon des actus mode. On note que Hussein Chalayan se rebaptise Chalayan, et opte pour une déclinaisons de ses vêtements en trois lignes. C'est surtout la troisième qui va nous intéresser, à savoir Grey Label, des fringues Chalayan à partir de 100 euros. C'est avoir pitié de la modeuse, c'est un beau geste. Et pour ne pas mourir bête, on accompagnera son nouveau top d'un passage par le Musée des Arts Déco à partir du 7 juillet pour y découvrir l'expo consacrée aux "oeuvres" de ce créateur de génie.

Ensuite on pense "été", on pense donc maillot forcément, puisque ça se rapproche dangereusement et on s'interroge sur deux cas.

Celui du so trendy "We are handsome", la marque australienne qui déferle sur l'Europe en même temps que les grigris aux bras, les tee-shirts emmanchures échancrées, les pointes décolorées et le short en jean effilé qui l'ont précédée. Des maillots qui frisent le ridicule pour ne pas dire qu'ils surfent allègrement sur la vague du ringard, avec impressions loup, chevauchée sauvage au clair de lune, montgolfière.... Du très kitsch... donc très mode...

Ceci étant, si on n'a pas la ligne d'Alexa Chung afin d'éviter d'avoir l'air d'une mémère égarée ainsi accoutrée, on se penche sur le deuxième cas "maillots" et on attend sagement l'arrivée de la ligne d'Alexander Wang annoncée pour l'automne. Sont concernées celles qui n'ont pas de vacances imposées en août ou une piscine à domicile.

"Maillots" Alexander Wang dans des collections précédentes

Et pour s'efforcer d'être proactive, on se rencarde sur la collection annoncée pour la rentrée scolaire entre Erin Wasson et Zadig & Voltaire, qui, conscient du potentiel hautement désirable de la top en ce moment, ne se contente plus de la faire poser en campagne, mais lui commande une collection capsule qui s'annonce noire et rock. Surprenant.

Sur ce, bon week-end à tous....

J'ai le plaisir de vous annoncer que ma petite collection de bijoux se porte bien grâce à vous, donc je m'en vais enfiler des perles pour livrer mes clientes le plus rapidement possible et j'en profite d'ailleurs pour les remercier sincèrement pour leurs commentaires encourageants et leurs achats enthousiastes!

Grâce à vous il y aura donc bien un tome 2 à cette petite aventure bijoutière en septembre...

Merci Merci Merci!!! 

I luv... recevoir des trucs par la poste. Ou comment je souffre sévèrement du syndrome de Noël hors contexte. Ouvrir le paquet, découvrir la surprise, faire des sourires extatiques...C'est ma nouvelle addiction.

Globalement ça vient des USA, précisément de New York ou Los Angeles.

Mais parfois, même souvent soyons honnête, ça vient de Beauvais. Ah ça vous calme ça !

Et oui, parce qu'à Beauvais, il y a des mètres pour ne pas dire des kilomètres d'entrepôts- bonheur, j'ai nommé Sarenza.com, le stock. Et c'est de là que sont arrivées ce matin, mes nouvelles recrues. LES sandales de l'été. LA bonne forme, LES bonnes finitions, LES bonnes matières, tout juste à tous points de vue.

C'est pas compliqué : quand t'as fait Zara et l'étage chaussures du Printemps, si t'as pas trouvé ton bonheur, il ne faut pas croire que tout est cuit. Je dirais même plus: "Perds pas ton temps à passer d'un stand à l'autre les bras balants et le sac qui tire à l'épaule, alors que les fesses dans ton fauteuil devant l'ordi, tu as le monde des chaussures à tes pieds sur Sarenza..." On la garde celle là, bon résumé de la situation.

J'aime pas les chaussures qu'on voit sur tout le monde, tout le temps, sauf exception quand j'aime ce que tout le monde aime et que je m'en fous de faire semblant que j'aime pas pour pouvoir l'air moins comme tout le monde... Vous me suivez? En clair j'aime Sarenza parce que j'y trouve ce que tout le monde veut et moi aussi, et ce que tout le monde n'aura pas mais moi oui ...parce que j'ai eu la bonne idée de venir le chercher là!

Donc Friis & Company est une marque danoise, y a que dans le Grand Nord qu'on a le sens du style abordable décidément... Et chez Friis, on souffre du même problème que moi, le besoin de clous, de boucles, de noir, de cuir... Donc on a pensé à moi, avec ces merveilleuses spartiates/sandales en cuir et daim pour le contraste, à finitions en métal foncé so chic, qui cachent les doigts de pieds que j'ai particulièrement longs et évitent donc l'effet péniche disgracieux de ce genre de jolies choses parfois dangeureuses pour les grands panards.

Autant vous dire que, vont partir à la poubelle : les sandales à fermeture pétée sur le dos du pied, les tongs en plastoc jolies mais qui puent, les spartiates vues et revues de partout au point que j'ai le sentiment qu'on ne nous avait pas laissé d'autre choix pendant 3 étés.... Et vive  mes Varinka qui sont un avant-goût delicieux de l'été, posées qu'elles sont juste sous mes yeux de dingos de la chaussure qui implore le soleil de venir vite vite vite.

Varinka de Friis & Company

Et puisque vous avez été sages, sachez que depuis plusieurs mois, j'économise pour ce qui est indéniablement; LE sac en python meilleur rapport qualité/prix/style après longue étude du marché ... et que voici, toujours chez Sarenza:

Sac Abaco Jamily chez Sarenza

Sinon comme je suis le Diable, je vais finir en images avec un dernier Luv. Après Pamela Love ou Low Luv by Erin Wasson, je vous présente Luv AJ, ou le dernier péché ricain à base de bijoux auquel je vais encore devoir succomber incessamment sous peu. C'est agaçant à force.