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9 mai 2008 5 09 /05 /mai /2008 14:30

Ca je l’avais bien dit : il ne faut jamais me lâcher dans la nature avec une carte bleue, du temps libre, du soleil et un ZARA/H&M à proximité.

C’est du suicide bancaire, ni plus ni moins. Bilan de 3 heures de shopping : environs 200 euros. Oui, oui je sais c’est honteux, où va la France, et la culture dans tout ça.

Permettez-moi de vous dire que d’abord celles qui n’ont jamais claqué 200 euros en 2h n’ont pas droit au chapitre. Et les autres sauront de quoi je parle : griserie de la trouvaille, enchaînement des trouvailles, acquisition obligatoire de ces trouvailles.

 



Premier arrêt H&M : le keffieh revisité dont je vous parlais dans mon article sur le buzz, me fait de l’œil perdu sur un coin de portant où il ne devrait pas être. Mais qui est celle qui a perdu la tête en l’abandonnant ici aux yeux de toutes les folles de mode, sans défense !!!

 Mademoiselle, LA MODE SE PÂME DEPUIS QUELQUES SEMAINES POUR CE BOUT DE CHIFFON ENFIN !! Néanmoins merci à la lâcheuse, je m’étais promis de ne pas harceler toutes les vendeuses du Suédois  et de ne pas succomber à ce « encore keffieh ». C’est foutu, mais alors celui-là c’est vrai qu’il a ce quelque chose de plus (les pompoms, le dégradé de blanc, noir, gris…) qui fait sa différence.

Avec ma nouvelle jupe suédoise également, forme boule réussie je précise, je suis déjà au paroxysme du bonheur. Jupe taille haute style taffetas qui lui donne cette tenue incomparable, bonne longueur, bonnes proportions  pour ne pas faire effet bouteille d’Orangina  sur des hanches déjà marquées…

 

Mais ce n’est que le début : direction Zara, le petit copain indécrottable de H&M pour une journée shopping complète.


Arrêt sur une robe tie and dye (comment ça j’en ai déjà 12….), mouais, pas exceptionnelle et là de plus loin appel du orange saumonée, adouci par du gris, du blanc … mais… mais … le voilà le foulard à 15 euros tie and dye qui va parfaitement agrémenter… et ben tiens, cette robe longue là,  à 50 euros, pas plus, noire et blanche, avec ce mélange de motifs estivaux charmants.

Et un nouveau look, un.

 

Il y a un sous sol, évidemment il faut voir. C’est pour les enfants. J’ai encore envie d’engranger et j’ai deux nièces. Le compte est bon. Adorable robe blanche immaculée avec un nœud pour la plus grande ( oui d’accord j’ai caressé l’idée deux secondes qu’elle existe aussi pour les adultes….), puis ensemble culotte et tunique à mini fleurs, pour ma deuxième  mini portion de filleule, irrésistible.

 

Chercher l’intrus….


Culotte de grande comme pour les petites H&M, dommage que le top corset qui aurait fait grande fille qui ne veut pas non plus trop jouer les bébés n’ait pas été dans ma taille….

 


Troisième halte : Sephora. Ne pas trop regarder autour, se souvenir qu’on a déjà fait le plein de parfums pour les 12 prochaines années en Espagne.

Aller droit au but : Mascara waterproof, devenu incontournable avec le début de l’été en cas de baignade impromptue, plongeon forcé….Puis eye liner, mon ami depuis quelques mois pour un maquillage rapide en deux temps 14 mouvements. Beaucoup de gestes à suivre pour bien l’appliquer, mais une fois le coup de main pris, le regard de biche fait son petit effet.

Dérapage vers le stand manucure, mon péché mignon, et là « NOUVEAU », le mot magique, écrit en gros en dessous d’un joli mini flacon de vernis violet foncé qui se trouve être assorti à mon sac. La voila l’excuse à 4,50 euros.

Et en plus le monsieur de la caisse me dégaine un cadeau pour gommer mes mains, alors là je dis « Merci  Monsieur ».

 

 

Promis c’est la dernière fois. Je rentre à la Fnac en quête de la biographie de Kate Moss. Encore une chose que je m’étais promise de ne pas acquérir pour cause de trop de tapages, trop de superficialité, trop de Kate Moss…. Mais renseignée sur le fait que son auteur est une journaliste du Libé, qui n’a pas baigné uniquement dans la mode, je suis rassurée et curieuse de connaître le contenu plutôt mystérieux, il faut bien le reconnaître,  du parcours de ce cette icône de mode, qui restera, qu’on le veuille ou non, emblématique de notre époque.

Là l’album de Portishead se rue vers moi sans appel, juste à côté celui de Duffy, la version blonde de Amy variante varietoch, qui a quand même pondu ce petit bijou « Mercy », titre entêtant pour les nuits festives d’été et enfin le désormais hypissime Sébastien Tellier, notre candidat pour l’Eurovision, barbu à lunettes en plastoc un peu beauf qui réconcilie avec le plouc, dont l’opus Sexuality tourne en boucle depuis dans mon lecteur.

 

Voila donc le menu de ce qui vous attend pour les prochains jours : de la zic, de la lecture, de la série mode spéciale robe longue puisque ma collection s’élargit et quelques perles à retrouver sur e bay, puisque vous l’avez compris ma carte bleue a rendu l’âme ce coup-ci.

Infos de dernière minutes car je suis plutôt prêteuse :

-          New Look ouvre enfin aux Halles fin mai, c’est officiel.

-          Le disque de Scarlett Johansson lui sort le 19. Avec un H Johansson , comme me crie le vendeur alors que j’ai déjà un pied sur l’escalator….

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8 mai 2008 4 08 /05 /mai /2008 21:01

Les vacances sont déjà presque une semaine dernière.

Rien de tel qu’un bon flashback dans cette semaine passée aux antipodes de l’hexagone.

 En commençant par le Perthus à la frontière espagnole, une plongée en plein coeur des montagnes , de la mer, de la nature saine, de la beauté vraie. Suivi d’un week-end prolongé au Touquet où, contre toute attente, le  beau temps était plus qu’au rendez vous pour un tout début de mai. Mon maillot a même pu voir la couleur du jour, c’est pour dire.

Au retour la bonne mine qui fait plaisir, enfin, le repose qui aide à repartir sur de bonnes bases et pleins de belles images en tête pour oublier l’hystérie du boulot montre déjà le bout de son nez

 

Tout a commencé par un long voyage en train, de ces trains si modernes où on peut  louer des dvd, ou l’on vient vous apporter votre boisson et des gâteaux à votre place, assis au premier étage  surplombant le paysage pour un voyage aérien tout en douceur.


A l’arrivée du soleil en bord de mer, des couleurs plein la tête, sans compter le bleu du ciel.


De la marche. J’ai gravi la montagne, culminant à plus de 1000 mètres, certes je n’ai pas commencé d’en bas, ceci étant j’estime que deux heures de marche pour la citadine  que je suis c’était déjà un gros challenge. A la cime oxygène, revigoration, régénération. Merci mère nature.




Visite culturelle et balade en amoureux entre les murs d’un autre siècle avec pour seul compagnon le vent qui balaie la campagne verdoyante et au passage les idées noires parisiennes.

 

 


Et c’est là que les miracles ont commencé.

Un arc en ciel a jailli de mes mains, rien que ça...!

 


 

Puis direction le nord où les surprises se poursuivent.
En soufflant sur un lampadaire, soudain la lumière jaillie : moment lynchéen par excellence.

 

Plus tard des pieds poussent dans le sable,


 

Et quand ce ne sont pas les pieds ce sont les cheveux

 

Mais je revendique tout de même le comble du miracle, accompli sur un marché : faire jaillir d’une masse immonde de vêtements nauséabonds, une petite perle à 2 euros que j’ai nommé «  la robe à rayures vintage à sa mémère ».


Bilan du voyage quelques mille kilomètres dans le nez, sans compter les quelques décilitres de boisson du cru sudiste. De bonnes réserves de gras pour l’hiver... ça tombe bien l’été arrive!

Mais surtout, surtout, de nouvelles images sur papier et dans le cœur, de nouveaux horizons partagés avec mon amoureux. Et l’envie de repartir. Très vite si possible. Merci.

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7 mai 2008 3 07 /05 /mai /2008 00:05



Ça y est le grand plongeon dix ans an arrière a eu lieu.

Zenith, 6 mai, 20h, Portishead.

Première partie métal ratée… Ambiance groupe de jeun’s qui révisent dans sa cave, inspiration Métallica, riffs répétitifs sans âme.

Bref, Beth et ses petits amis se font attendre jusque 21h passées.




Ouverture sur le nouvel album, plus brut, plus indus mais ils sont là devant nous, tels quels, tout de noir vêtu.  Puis viennent les mélodies des deux albums précédents Dummy et Portishead, qui  s’intercalent entre les nouveautés de Third.


Le public trentenaire se régale. La scène sobre projette des images de la chanteuse grande brindille voûtée, repliée sur cette voix envoûtante et puissante à souhait. La voix est juste, les morceaux aussi, terriblement fidèles aux albums avec ce petit plus live, quelques variantes de son et la voix qui s’envole, surprenante aux détours de notes hautes perchées qui s’insinuent délicieusement.

Wandering Star version minimaliste, Glory Box et son refrain bien ancré, Over prenante, obsédante.

La magie opère jusqu’ à  Roads, balade nostalgique qui me replonge dans mes 15 ans, déjà si longtemps , elle n’a pas pris une ride, elle. Le canal lacrymal se manifeste discrètement  mais quand même il n’y a que Bet Gibbons pour remuer ainsi les tripes l’air de rien.




















L’équilibre est parfait entre énergie et douceur. Les scratchs de Geoff Barrow  font taper du pied avec une certaine envie de se lever de son siège.

Dans la file pour aller au concert on demande à quelqu’un quel style musical ce soir. Il répond rock transe. Indéfinissable donc Portishead, il y a bien le rock des guitares, le lyrisme de la voix de Beth, le hip hop des platines, le trip hop des bruitages environnants, l’électro de l’influence plus noise nouvelle.

Fin du seul rappel qu’ils concèdent, Beth descend devant le premier rang serrer la pince à ses fidèles, humaine, disponible, jeune femme de la campagne nature et simple qu’elle demeure dans sa bulle hors médias toujours. On aime Portishead pour le vrai plaisir de la musique, pour l’émotion de ce timbre caressant qui se laisse porter par la force parfois et emporte dans son sillage irrémédiablement.

Le Zenith souffre un peu de sa mauvaise acoustique malgré tout dommage et les gadgets téléphoniques vidéos ont eu leur heure de gloire, tâches de lumière éparses dans la fosse sage.

Ils sont classes les gars de Bristol qui ont attendu 10 ans avant de refaire le bonheur de fans patients, avant de retrouver l’inspiration et l’envie de la scène sincères. Et bien ça valait le coup, la patience paye. Ce soir le voyage a été trop bref, une heure et demie quand même, mais qu’il fut bon…

 

 

 

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5 mai 2008 1 05 /05 /mai /2008 22:10

Il attire forcément l’attention avec sa couverture noire écriture blanche. Sobre, efficace, percutante.

Moi  je l’ai croisé en allant prendre mon train pour les vacances.

Rockstar le roman d’Alexandra Julhiet édité chez Robert Laffont est un hymne au credo « sex drugs and rock’n’roll », qui sonne comme un refrain sur fond de guitare tout au long du livre.

Au programme grandiloquence, excès et déviances. L’héroïne du livre, et dans ce cas de figure héroïne est a double sens, fait honneur à tout ce qu’on peut imaginer du cliché de la rock star : elle est odieuse, cynique, dévastée.

 

 

La soixantaine bien sonnée, elle serait un croisement entre Patti Smith et Blondie. Une icône déchue marquée par les années de star system qui s’apprête à faire son grand retour sous les feux de la rampe.

Je dirais que ce qui plaît le plus dans le livre ce ne sont pas les paroles mais plutôt la musique.

Les mots ne relèvent pas d’un style très symptomatique ou riche mais le ton est diablement irrévérencieux, sans condescendance. Aussi noire que sa couverture, la plume n’a aucune complaisance avec son héroïne décriée et c’est tant mieux. Car la malmener en la montrant détestable humainement sans tentation de la rendre accessible, ça c’est rock’n’roll !

Elle égraine les stéréotypes du genre avec application au point de se demander si cette emphase des excès décrits n’est pas purement fictive. Et alors ? Qui a dit que la plume n’avait pas le droit de laisser libre cours à son imagination.

Ce n’est pas tellement le suspens qui retiendra l’attention mais plutôt la descente aux enfers de Liza le  personnage principal, son portrait cinglant, son caractère obscur forcément attirant, intriguant montré sans fioritures ni atténuations.  Ses délires de toxicomane et d’alcoolo se mélangent avec la possibilité d’horreurs vraisemblables  qui sont le nœud de l’intrigue. Un revenant du passé plutôt pervers, un futur auquel on peut quand même un peu  s’attacher, un voyage  houleux entre Londres et New York capitales du rock par excellence.

Ce n’est pas tant qu’on ait envie de connaître la fin et de savoir qui est responsable des agressions physiques ou psychologiques que subit Liza mais en revanche on a envie de savoir jusqu’où elle va pouvoir descendre dans sa folie, son errance et son auto-destruction.

Il y a un côté voyeuriste à la lecture de ces lignes de vie d’une rockstar, l’envers du décor d’un quotidien particulièrement trash qui peut rappeler, s’il faut vraiment trouver un message, qu’être une star n’est pas une sinécure, mais plutôt une de désintox, comme nous le rappelle fréquemment nos idoles abonnées à la « rehab ».

Chers messieurs  Bowie ou Rolling Stones, ce livre nous rapproche de vous …

Liza c’est un peu notre Pete Doherty version féminine carte vermeil.

Il ne s’agit pas d’une grande œuvre littéraire mais en revanche on imagine très bien une adaptation cinématographique des scènes que l’on projette aisément en images. Guillaume C. si tu m’entends… !

Iconoclastes et esthètes,  ce petit pavé noir et blanc taché du rouge sang de la furie d’une rockstar, sera du plus bel effet sur un coin de serviette cet été….

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4 mai 2008 7 04 /05 /mai /2008 23:13


Il paraît que c’est aussi valable pour l’amour d’après un auteur contemporain bien connu….

Qu’à cela ne tienne, la mode ne survit pas au cap des trois ans, c’est la date de péremption homologuée en tous cas.

Naissance, vie et mort de la mode.

 

 

 

La première année ou première saison, le vêtement / accessoire mode pointe le bout de son nez. Discrètement mais sûrement il fait son entrée dans les magazines les plus pointus ( Vogue, l’Officiel, Numéro, Citizen K pour la France), il se glisse sur nos amis les peoples outre atlantique principalement.

On commence à le voir cité de manière récurrente, mais sans qu’il soit pour autant mis en tête de liste à tous les coups. C’est le début du buzz (souvenez-vous c e phénomène de communication implicite qui inculque sans en avoir l’air). Les hyper branchées s’emparent de l’idée, se mettent en quête de l’objet du désir dès maintenant et l’abandonneront dans deux saisons quand il sera devenu « grand public ». Les points de vente sont encore rares, les imitations attendront un peu avant de fleurir à tous les coins de rue. C’est la période test, on donne sa chance au produit puis on verra.

Ce sont les modeuses prescriptrices qui vont faire son succès : rédactrices, artistes, filles de la rue.

Deuxième année : le mal est fait, la tendance s’est immiscée, elle ne va pas laisser tomber comme ça. Les concurrents ont eu le temps de comprendre les tenants et aboutissants du succès de l’objet en question et aussi celui de le proposer  à leur sauce. C’est l’heure des déclinaisons de couleurs, variantes de formes, matraquage publicitaire et rédactionnel de la marque, présence dans plus de boutiques. On diversifie les angles d’attaque et d’ancrage. Le public est plus large car il a eu le temps d’être initié. La longévité de l’objet rassure. On se souvient vaguement de l’avoir vu il y a un an sur quelques irrésistibles fashionistas, on se souvient qu’il nous avait taquiné à l’époque mais qu’il était encore un peu audacieux de parier dessus rien que sur notre seul goût ou pire parce que justement il ne nous plaisait pas… Au secours âmes serviles, ne cédez pas à la tentation de la victimisation mode. Vous n’aimez pas, vous n’achetez pas. C’est le postulat  de départ pour ne pas avoir l’air déguisée même avec THE MUST HAVE de la saison. Rien de pire que le choix de la soumission sous couvert de mode. Pas crédible une seconde.

Troisième année : c’en est fini du vrai potentiel mode de l’article en question. Le monde entier s’en est emparé, la marque initiale en est déjà à proposer de nouveaux produits pour renouveler son offre maintenant qu’elle est sur un créneau vendeur, les concurrents redoublent d’assiduité avec de meilleurs prix pour de moins bons produits. On dirait que la gente féminine s’est passée le mot et que celle qui n’a pas le truc mode va avoir un gage. Là normalement vous êtes lasse, déjà à l’affût de la suite, du renouveau alors que le mass consumer s’engouffre dans la brèche tête baissée.

 

Voila le programme. Moralité :

-          Si on est séduite instinctivement, ne pas hésiter dès la première année pour ne pas se sentir suiveuse ou copiée. Vous serez ainsi  toujours à la pointe de vos envies et du style. Ca tombe bien.

-          Refuser absolument de se contenter des avatars de l’objet du désir car ils vous décevront nécessairement et donneront de vous l’impression de ne pas avoir été précurseur sur le coup.

-          Ne pas revenir en troisième année, c’est trop tard, vous avez loupé votre tour, qu’à cela ne tienne, la prochaine tendance est déjà là pour vous consoler, foncez !

 

Exemples  récents:



-          Les Etoiles : vous vous souvenez de la naissance du mouvement Tectonick en France l’été dernier ? Yelle faisant ses premiers pas sur myspace et les étoiles sur tous les sacs en toile de ses fans. En couleurs, petites, cet été elles reviennent en force chez Chanel version grand modèle. Toutes les peoples se plongent dans la voie lactée en attendant l’été prochain. La tendance aura été plus fulgurante qu’une étoile filante.  Il ne vous reste plus que quelques mois avant qu’elles ne cessent de scintiller sur vos robes ou sacs.

(a voir sac bleu étoilé de Minority ou déclinaisons textiles sur Asos.com)


 




-          Les spartiates : il y a déjà deux ans les K Jacques ancêtre historique tropézienne de la spartiate, réapparaissaient dans les vitrines des magasins de chaussures les plus pointus. L’été suivant elles grimpaient à la cheville de toutes les fashionistas pour se mouvoir cet été en guerrières pour nous, amazones estivales. La mue terminée qu’elle sera la remplaçante de cette tong civilisée ?


 




-          Le perfecto : l’année dernière Schott rééditait cette pièce majeure redevenue le signe distinctif des groupes de rock qui éclosent en grappe. Cette année tout le monde s’y colle de Maje, à Sinequanone, en passant par Zara. L’été prochain il y a cher à parier que le cuir nous réserve de nouvelles surprises.


 




-          Les Wayfarer : vous vous souvenez d’elles dans les années 80, leur ligne oblique si reconnaissable en branche, fait son retour depuis l’été 2006 en noir, l’année dernière en blanc et rouge et cet été dans toutes les couleurs de l’arc en ciel (turquoise pour les branchées pointues) et dans toutes les marques possibles (même Tom Ford propose un modèle très similaire) . Ray Ban nous a fait le coup de la pilote, puis des Wayfarer, alors moi je mise sur ce petit modèle monture métal à verres rectangulaires , et vous ?

 

 

 

 

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4 mai 2008 7 04 /05 /mai /2008 22:40


Les domaines du design et de la mode sont généralement étroitement liés.

Pour preuve la tendance du vintage que l’on pouvait déjà constater depuis plusieurs années avec les vêtements, se retrouve également dans le domaine du mobilier.

Retour en force des brocantes et vide-greniers, puces, succès phénoménal d’ebay, fouilles organisées dans le grenier de nos grand mères ou les cartons de nos mères, périples nocturnes des encombrants pour les plus acharnés…

De fait il devient compliqué d’avoir une décoration qui se distingue de celle des autres sans sombrer dans le mauvais goût ou dépenser des sommes faramineuses.


(pommes à glaçon utilisées en boîtes, 25 euros pièce environs, e bay et brocante)


Succès consensuel d’Ikea, copié collé à domicile des décos proposées dans les magasins, influence de tendances pourtant vouées à disparaître très rapidement au profit de nouvelles…Difficile de se constituer un espace unique, personnel et intemporel.

Pour ce faire il s’agit souvent de puiser dans le passé les richesses d’un temps révolu, qui ayant survécu jusqu’à nous, devrait probablement nous survivre également après ! Un bon indicateur de confiance en matière de choix mais aussi une discipline qui nécessite un œil affûté…

Décortiquons les avantages et les inconvénients de cette mode de la seconde main :

-          - Les brocantes  ou plutôt vide-greniers la plupart du temps…

La vraie brocante signifie antiquités et pratique souvent des tarifs élevés. Elle est  très agréable pour le plaisir des yeux mais pas pour celui du porte-monnaie….Les connaisseurs apprécieront le dialogue d’aficionados entre vendeurs et acheteurs, la vision culturelle d’une autre époque, la réminiscence d’un faste d’antan. Même mon lexique en est bouleversé !

Les vide-greniers eux, comme leur nom l’indique, ne tiennent souvent pas d’autres promesses que celles de proposer une offre exhaustive de tout ce que l’on pensait introuvable (batterie de portable obsolète, complément d’un service Ikea qui n’est plus suivi, balance à aliments orange so 60’s pas totalement fiable…)

C’est la rançon du succès, on y trouve de plus en plus d’objets sans grande valeur esthétique ni objective, sans ancienneté mais dont l’usure est avérée en revanche… Mais la persévérance peut payer. Etre matinal aussi ! Pas de secrets, les premiers sont les mieux servis. Il y a encore des trouvailles à faire et pour le coup les vendeurs ne cherchent pas à caser des objets hors de prix. Ils sont là pour se débarrasser et en sachant un peu marchander, on peut repartir le cœur léger avec un objet daté, parfois signé, qui vaille le coup.

Préférer les brocs de province où on trouve encore des richesses qui font frémir les petits parisiens. La valeur de certaines choses n’est pas la même d’une région à l’autre, ce qui finalement peut faire le bonheur de chacun. Un charcutier du Poitou qui revend son affaire et accessoirement son enseigne,  trouvera un très bon client en un jeune couple de branchouille qui veut relooker son loft…

A Paris : impossible de faire une bonne affaire, le marché est très au fait des tendances et ce petit meuble à tiroirs industriel qui vous titille depuis une demie heure, le monsieur avec la gitane au coin de la bouche sait très bien que vous n’êtes pas la seule à le lorgner et qu’avec un peu de patience et au bout de sa 12 ème broc du mois, il aura réussi à le revendre à un prix démentiel. Business is business…

 


 







Reveil années 60: 5 euros en état de marche




- Ebay : le point fort de ce site internet sorte de broc géante est indéniablement sa diversité: panneau de signalisation,  téléphone en bakelite, meubles de designer, même des voitures et parfois des invitations aux ventes privées, tout se trouve et tout se vend !

La technique : appréhender le produit pour l’estimer à sa juste valeur lorsque l’on n’est pas connaisseur. Voir donc les prix auxquels part le type d’objets qui vous intéresse, puis se lancer dans la grande aventure en sachant, avant d’enchérir, le seuil psychologique de prix que l’on se fixe.

L’enchère est grisante, on se laisse facilement prendre. Ma dernière folie en date : 60 euros pour une plaque « Défense d’afficher », que je n’aurais jamais payée plus de la moitié si je l’avais achetée dans d’autres conditions !

Il faut aussi penser en tant qu’acheteur au prix de livraison supplémentaire (normalement indiqué dans l’annonce) et regarder le pourcentage d’évaluations positives du vendeur qui sera votre seul gage objectif de confiance.

Le petit plus : la sensation « cadeau » à réception du colis par la poste… Avec une bonne ou une mauvaise surprise à la clé, c’est le risque !

 














Lampe boule 60’s : 25 euros

Lampe effigie téléphone: 40 euros (vendeur très symathique en vend d'autres, je donne le contact volontiers)

Meuble industriel: en brocante 15 euros ( stand militaire: les meilleurs pour ce type de produits!)


-          Les puces : à Paris celles de Vanves, St Ouen, …

Si vous faites parties de celles qui ont pris de plein fouet la période grunge des années 90 en même temps que la crise d’ado et que vous êtes parisienne, alors vous connaissez St Ouen !

Ses interminables stands de tee shirts rock, bijoux toc, sapes vintages, surplus militaires…

St Ouen c’est aussi le bien connu Marché Paul Bert semi-couvert où l’on rêve sur des perles des années 70 absolument intouchables… (le samedi, dimanche et lundi) et sur des antiquités de diverses époques. Agréable pour une petite visite dominicale. Toutefois on y achètera  plus cher ce que l’on pourrait trouver ailleurs, un peu le même principe que le Bon Marché à l’échelle des Grand Magasins , ou que Kiliwatch à celui de la fripe.

A Vanves les choses sont nettement plus accessibles, le turn over récurrent. Attention prévoir d’y aller le matin avant 12h les samedis et dimanches.


 


-




 

 

 




PIANO TOY PUCE DE VANVES 30 EUROS


- Les encombrants : la fameux ménage de printemps qui a lieu un peu n’importe

quand…. Pour rentabiliser cette épopée nocturne, puisque c’est à ce moment là que les chosent se jouent, choisir les villes les plus riches, en périphérie de Paris surtout dans le 92 où il semblerait que le sport national soit le nettoyage par le vide de salon Knoll ou Cina, abandonnés parfois quasi neufs sur les trottoirs de la ville.


-         - Le grenier de nos grands-parents : un lieu sacro-saint émotivement parlant qui cache des trésors du passé incommensurables.

Des vieilleries du plus mauvais gout qui feront la plus bel effet dans notre intérieur moderne, des perles d’autrefois (matériel de coiffure, bijoux d’époque, tenue vintage..). Le nécessaire kitsh et rétro, la spéciale touch qui fait la différence.

 
Pour résumer le succès de la deuxième main s’explique ainsi :


-   
elle  donne l’illusion du neuf puisqu’elle ressasse de l’inédit, du pas vu partout, du
familial, du régional, du culturel, de l’original

-       -  elle permet de recréer un lien émotionnel avec le passé, et dieu sait qu’en nos temps modernes, il est bon de s’ancrer dans les vestiges d’un passé forcément rassurant

-       -  elle vous permet de laisser libre cours à vos délires de transformation, décapage, peinture, pochoir, amputation, sans trop de scrupules.

-       -  elle n’est pas chère, en tous cas sur le principe on l’y autorisera plus difficilement, sauf objets rares ou signés bien entendu. Le vécu, ou plutôt l’usage en l’occurrence, aura entamé sa valeur financière mais pas nécessairement esthétique. C’est le deal !

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28 avril 2008 1 28 /04 /avril /2008 18:22




On vous l’a dit et rabâché : LE GRIS ETAIT LA COULEUR DE L HIVER.


 



Bon et bien qu’on se le dise, on ne va pas s’arrêter en si bon chemin. Le gris peut aussi faire office de couleur de l’été. Et que personne ne s’insurge contre cet affront dépressif à l’égard du soleil. Il n’avait qu’à être au rendez-vous début avril.

Donc reprenons le gris était le noir de l’hiver 2008. On lui reconnaît la vertu habituellement uniquement réservée au noir et au blanc de pouvoir se marier avec toutes les autres couleurs et se porter en total look. N’est-ce pas suffisant pour déclarer le gris nouveau blanc de l’été ?

Moi je dis : mai 68, rébellion, anti conformisme, le gris président.

Pour ce faire ne perdons pas de vue l’essentiel, le gris c’est bien mais on est quand même censé approcher de l’été, donc vous rangez les cachemires,  les collants de grand-mère, les paletots en laine.

Propositions :

-         



        Le gilet tie and dye en coton. Foncez chez H&M il en reste peut être encore à 24, 90 euros tout en coton, dégradé de gris, le bon choix tie and dye pour éviter les mix de couleurs immondes sous prétexte de tendance, merci…

Il va vous arracher des cris de joie cet été sur votre jolie robe longue ou sur n’importe quel débardeur qu’il va rendre aussitôt tellement moins chiant !

 

-        





           

La tunique bustier. Le bustier c’est le copain des petites épaules qui leur donne automatiquement cette classe aristocratique, cette tenue éclatante, pour peu que vous ne nous fassiez pas une arthrose précoce avec dos rond à la clé !


Pour les fortes poitrines, avis de passage au balcon et pour les petites ce n’est pas grave on concentrera l’attention sur autre chose vue la zone dénudée que le bustier offre au regard.
A envisager : le bustier sur débardeur, effet bicolore très réussi, permet de porter le bustier sans avoir l’air de sortir d’une soirée de Gala (même avec un article H&M la confusion peut arriver).

 

-


         

La robe longue, je le redis ou tout le monde a compris ? la robe longue c’est votre pote de l’été, il faut s’y faire. Avouez que c’est quand même moins discriminatoire que la mini de l’année dernière. Ca camoufle tout, ca fait le ménage partout où ça passe et il suffit d’un rideau sous la main pour personnaliser la sienne. .. !

Il est vrai que les girafes la porteront mieux que les pandas, mais avec un peu de sang froid et une ceinture on fait des miracles avec du long disgracieux, c’est promis. (robe H&M)

 






-

         

La variante du slim tee shirt de cet hiver la voici : le débardeur et jupe corolle.  Certes les bretelles y sont pour beaucoup dans l’effet rock’n roll et re-certes la demoiselle à guitare du tee-shirt doit aussi un peu influencer les choses , mais quand même.

Le gris toujours ami de notre face obscure, la jupe aérée façon années 50 revisitée et le débardeur pas moulant, pitié, avec imprimé quel qu’il soit ( pas Blondie, pas Motorhead, pas les Ramones)… ça fait beaucoup de « pas » finalement mais franchement , laquelle d’entre vous connaît plus d’une chanson de l’un de ces artistes ?

 





Alors je propose d’opter pour le « fait maison » : une feuille de transfert (vendue à la fnac 14 euros environs les 10 feuilles pour support textile blanc ou en couleur, il existe même des transferts effet paillettes bande de filles !) et hop à vous le tee-shirt des Musclés ou d’Alizée si tel est votre choix. Laisser sa chance à la différence ça c’est un geste mode ultime !

 

 

 

 

 

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28 avril 2008 1 28 /04 /avril /2008 17:54
Quid du buzz ? sorte de rumeur se répandant à la vitesse de l’éclair grâce au bouche à oreille de curieux patentés.

Soyons clair : le buzz avant d’être, un outil stratégique marketing était un moyen de communication naturel. Cette espèce d’information elliptique qui se propage d’être humain en être humain ou le téléphone arabe version moderne. Aujourd’hui la publicité génère des succès grâce à cette communication lacunaire. Créer le suspens, faire circuler une info sans la divulguer explicitement…

En matière de mode, le buzz est quelque chose d’incontournable, comme dans tous les domaines artistiques où il s’exerce d’ailleurs très  souvent. Il peut asseoir une notoriété.

Les modeuses ne veulent plus du tout cuit, du prêt à consommer. Elles veulent lire entre les lignes, investiguer, sortir du rang, des sentiers battus. Elles ne veulent pas forcément qu’on leur explique pourquoi ni comment, mais juste qu’on leur suggère pour qu’elles aient le sentiment de reprendre le pouvoir sur une société de consommation qui est très castratrice en matière de créativité ou d’initiative personnelle.

Et le buzz c’est ça, être à l’écoute du chuchotement de la tendance dans la bouche de ceux qui la font, la capter puis la sonder de soi-même. Etre sur le coup avant les autres, choper le style au vol.

Le buzz  est presque devenu une garantie de succès, un gage de confiance : si on en juge par exemple par les retombées commerciales que provoquent les mini encarts de Sophie Fontanel dans le Elle, nul doute que ce n’est pas la taille ou le contenu de la parution qui fait le succès d’un vêtement.  

En l’occurrence ce serait plutôt le fait qu’il soit évoqué dans un contexte prescripteur, légitimé, qu’on ne le détaille pas trop pour avoir encore des choses à découvrir, qu’il donne l’impression de se cacher pour satisfaire les désirs grandissants de singularité et de primeur que recherchent les nouvelles adeptes de la mode.

Parmi les derniers buzz mode en date on note :

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Le legging brillant d’American Apparel : ce n’est pas tant qu’il soit une nouveauté, le legging ayant refait surface depuis déjà quelques saisons. En revanche son effet simili cuir, cette petite brillance vinyl so 80’s est repérable parmi tous. Il n’a pas bénéficié de pub outrageuse, il a juste fait son trou l’air de rien, de Londres à Paris sur les jambes des branchouilles en goguette.


 




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Le keffieh à pompoms d’Emilie Albertini (H&M) dans Change de Look sur M6 : A peine apparaissait –il sur l’écran, que des centaines d’hystériques de ce foulard de l’été étaient déjà en train de chercher où se l’approprier. Deux  conclusions s’imposent. L’outil internet, et surtout les blogs, comme je suis en ce moment même en train de l’illustrer, sont un moyen idéal de faire circuler l’info et surtout d’y apporter des réponses très rapidement. Deuxième conclusion : le pouvoir des médias et surtout de la télé est incommensurable. Un accessoire, aussi bête soit-il, bien porté, dans la bonne émission, a un avenir certain.

 





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        Le slim en cuir : il a fait son grand retour cet hiver. Signe de son succès H&M a même fait du cuir sa base de travail, décliné en robe, jupe etc, et biensûr en pantalon, pantacourt mais bon…Il avait été vu porté sur quelques célébrités du petit écran et le voila sous les spotlights de toutes les filles de la rue. On le cherche , les blogs l’annonce  chez Jitrois bien sûr mais surtout chez Chine Belgian Design ( rue de Castiglione à Paris) et là c’est le rush. Plus de 20 pièces écoulées en une semaine, à 800 euros le pantalon pour une marque pas encore très connue en France, c’est ce que l’on appelle un buzz réussi. Au passage je dis merci Fonelle pour la  photo et pour le reste!

 

-          La robe tie & dye de la première dame de France l’été dernier. Elle est aussi, c’est trois lignes et une photo reprise dans le buzzomètre de Fonelle qui lui ont donné son heure de gloire. Carla la porte très bien, elle vaut tout de même 140 euros chez Sandro, pour un tee shirt long plongé en boule dans trois teintures ça fait mal, mais cet été le tie & dye confirme son succès et les audacieuses de l’année dernière se félicitent  de leur avant-garde babaïste…

 

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Les spartiates: c’est LA chaussures de l’été. La spartiate à talons svp, on l’a vue sur tous les défilés, dans toutes les séries mode, mais on la cherche à un prix abordable.

La marque américaine Nine West, implantée en France depuis 2 ans - comme me l’a gentiment expliqué le vendeur du Printemps le week-end dernier alors que je me mettais en quête des miennes grâce au buzz de mes collègues blogeuses - a donné naissance au must du genre. Elle coûte un prix décent (moins de 120 euros), elle a le souci du pragmatisme (talons compensés pas trop hauts) et de l’esthétisme (dessus avec des lanières sobrissimes).


Le vendeur lui-même me l’annonce sold out, il en attend pour dans deux semaines en marron (avis aux amatrices…) et le deuxième must have qui se vend comme des petits pains, et moi aussi les petits pains j’aime ça donc j’ai apporté ma contribution, le voici.  Allez je tente mon buzz aussi pour faire diversion !

 



Si tout ces buzz vous ont évoqué quelque chose, inquiétez vous. Trop d’assiduité mode rend fauchée ou dingue !


 


Et puisque nous sommes dans le buzz alors parlons de celui-ci. Rosebuzz le magazine qui en est déjà à son numéro 4 et tire quand même à 350 000 ex,  est un magazine à ne pas rater. De fait n’ayant pas vraiment besoin d’argent pour cause d’annonceurs à la pelle (magazine appartenant au groupe Venteprivee.com), le contenu rédactionnel est bien plus riche et plus libre que dans les autres magazines, qui eux, sont avant tout soumis à un souci de rentabilité.





Amies de la mode rock (mais pas que des slims converses + franges), curieuses de la sape et chercheuse de talents, Rosebuzz qui déjà peut se vanter d’avoir des vraies couv photos avec vernis sélectif royal plus plus, est votre futur magazine de chevet.

 

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28 avril 2008 1 28 /04 /avril /2008 17:36

 

La semaine dernière le Elle choisissait Irina Lazareanu pour un portrait. Une fille pas nécessairement connue de tous qui pourtant a déjà du lourd à son actif : défilés de luxe, boyfriend stars, look référence… Bref cette fille là, elle est terrible. Et bien moi il y a quelques jours j’étais à l’Hôtel Amour, l’un des lieux hype de la capitale qui en compte déjà tant….

Sauf que moi je suis certainement la dernière attachée de presse parisienne à ne pas les connaître ces fameux lieux hype. Je suis en quelque sorte la risée du village parisien !

Il faut dire que j’ai déjà mon quota de défilés de style et de mondanités au bureau, et quant à la fête je la préfère entre gens qui partagent les mêmes envies, les mêmes délires et pas les mêmes moyens ou le même look. Ca s’est dit. Maintenant aller faire la dinde sur le dancefloor par jour de faste je ne dis pas non.



Etant curieuse de nature, j’aime bien savoir de quoi je parle avant de me prononcer.

Me voilà donc à l’hôtel Amour, 8 rue Navarin dans le 9 ème pour un dîner entre copines.
J’arrive vers 21 h un jeudi. Première impression le lieu est étrangement calme, ambiance tamisée très agréable, décoration sans fioritures, table en bois, sièges aussi, verres de cantines. Tout à l’air volontairement désabusé, même les clients. Mais pourtant on y est pourtant plutôt à l’aise.




Très vite les tables se remplissent et à 22h la salle est comble, la musique plus forte et le maître des lieux André, accompagné de son acolyte Lionel , veillent sur le grain assis au bar. Tous deux jeans bleus et blousons en cuir noir style aviateur, le cheveux brun court et ce no style qui caractérise les nouveaux branchés. En réalité leur présence n’a absolument rien à voir avec le hasard : une équipe de télévision ne tarde pas à faire son entrée dans les lieux, précédée par les deux Putafranges Cécile et Tania traînant en grappe les valisettes et autres réjouissances amalgamées à l’une d’entre elle par une collaboration avec Lancel.


 


Très stars elles traversent la petite salle, toujours suivies par une caméra et un spot qui vient dévisager tous les clients. Elles s’attablent pour leur repas, alors que déjà mon regard s’attarde sur une brunette chapeautée souriante qui détonne avec son look improbable mais tellement unique.

Je ne comprends pas tout de suite qu’il s’agit d’Irina, mon attention est canalisée par sa présence, et par l’audace d’une de ses connaissances qui déambule en short et talons hauts par ce frileux mois d’avril. Je finis donc par me dire que ce visage m’est familier. Je me retourne vers elle qui est assise à la table d’à côté en train de taquiner du doigt une cigarette qui passé 23h ici ont l’air d’être autorisées. Elle me décroche un sourire jovial, de ceux qui donnent envie d’entamer une discussion entre filles, de parler chiffons et musique. J’en oublierais presque que le Pete qu’elle va appeler tout à l’heure et ben même que c’est l’ancien de la mère Kate !!


 


Je quitte le restau plutôt satisfaite de cette soirée bon enfant sans chichis. Et puis oui d’accord c’est plus drôle de voir du people en vrai que sur des magazines !

Deux soirées, deux ambiances. Ce soir là c’est l’Etoile et là franchement je fais péter mon score mensuel de hype parisienne je trouve .

Si on considère en plus que dans  moins de 3 semaines je suis au festival de Cannes, c’est la fin des haricots.

Donc mardi soir à L’Etoile c’était la soirée de l’un de mes clients pour des cosmétiques de plaisir… Tout un programme.

De l’Etoile on ne voit que l’Arc de Triomphe en arrivant et en sortant si on est encore en état de la remettre. A l’intérieur,  s’improviser contorsionniste pour l’apercevoir depuis la micro terrasse aménagée spéciale fumeurs pestiférés. Estimons-nous heureux, il ne s’agit déjà pas d’un sas pour futurs cancéreux.


 



L’endroit quoique aménagé pour l’occasion n’a pas l’air désagréable mais somme toute assez semblable à ce qu’on peut imaginer d’une boîte parisienne : déco noir, lumière rose, grands miroirs…

Soirée privée donc clientèle particulière. J’ai envie de dire que comme ça, ça me fera toujours ça de moins à connaître des lieux branchés parisiens !

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24 avril 2008 4 24 /04 /avril /2008 22:10




Quand j'étais jeune j'écoutais du rock. Et puis j'ai continué. Le rock que j'écoutais lui a changé. J'ai perdu de vue mes idoles dont l'une qui hanta pourtant mes rêves de jeune fille, il faut bien l'avouer. Le beau chevelu Eddie Vedder, leader chanteur de Pearl Jam, ce groupe de la scène de Seattle, la fameuse, celle qui vit naître les stars du grunge, amis de la chemise bucheron et de la veste de treillis.


                                                                         
                                                                                     




Eddie Vedder donc avait, et a toujours merci mon Dieu, cette voix pénétrante, grave, légèrement nasale, ce timbre sensiblement éraillé.
Pour un autre de mes sex symbols talentueux, le charismatique Sean Penn, il a composé la Bo de "Into the Wild". Un petit bijou country folk à l'image des paysages pittoresques de l'Amérique que nous fait découvrir le film.





Je suis resté 15 min dans la salle à la fin du film, en essayant de retrouver un souffle serein après avoir vu s'échapper dans un ciel nuageux, le dernier du héros.
Ce furent plusieurs heures de grâce authentique qui soulèvent des sentiments enfouis, des désirs de liberté, de solitude, de fuite.
Un film qui suspend le temps à celui compté d'un jeune homme en quête de sens.
Emile Hirsch est un spectacle a lui tout seul, incandescent, insaisissable. Les paysages lui volent quand même la vedette.
Son personnage est un affront à la société, aux bornes aliénantes qu'elle nous impose sans cesse, à nos désirs matériels dérisoires.
C'est un hymne à la nature sur fond de guitare sèche sobrissime. La pureté des gens, des sentiments, de la nature enveloppe de sa beauté grisante autant qu'inquiétante parfois.







On sort du film avec l'envie de prendre son sac à dos, un bouquin et partir. De quitter les gens, la vie quotidienne, les contraintes, les désillusions, les habitudes. Ce film est une cure de bien-être de presque 3 heures, de voyage culturel, émotionnel. Une immersion dans la vie, la vraie, celle qui fait ressentir de pleins fouet les moindres sensations, celle qui donne un sens aux risques, aux dangers, aux rencontres, aux gens, au monde.
C'est un cheminement initiatique dont l'issue interpelle profondément non pas par sa complexité mais au contraire par son évidence.

Le héros solitaire prône tout au long de son parcours les bienfaits personnels de sa solitude, jusqu'à comprendre qu'il manque à ce bonheur sincère qu'il vit en osmose avec la nature, le fait de pouvoir le partager. Avec autre chose que la nature, l'être humain, que rien d'autre ne remplace. Celui à qui l'on peut dire et qui répond.



Je garde de ce film une impression de sagesse, de philosophie, d'esthétisme mais aussi de tristesse. A l'image de son réalisateur, ténébreux, habité, investi. Et de la nature, cette conscience qu'elle est une entité indomptable, incontrôlable, plus puissante que tout le reste, la seule chose que nous ne pouvons pas maîtriser. Et c'est tant mieux.


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