Comme à leur habitude pour l'hiver prochain, les créateurs nous vendent du rêve...Pas sûr qu'on soit nombreuses à pouvoir passer du rêve à la réalité. Ceci étant, un peu de consommation virtuelle n'a jamais tué la CB de personne. Allons-y donc pour le désir en images.
ANTHONY VACCARELLO
Je commence par le moins délirant et pourtant pas le moins désirable. La robe Anthony Vaccarello, structurée, hyper glamour, à 100 euros le plaisir, à s'offrir dès maintenant sur la Redoute en prévision d'un été très sapé ou d'une rentrée très lookée, on aurait tort de s'en priver...
ISABEL MARANT
Ca l'est finalement pas vraiment (marant donc...) de trouver toujours qu' Isabel a le chic pour faire des choses qu'on veut très très fort...Parce que c'est hyper modeusement correct cette abdication totale face à la souveraineté d'Isabel. Oui je trouve qu'Isabel a le don, sans non plus rivaliser de créativité, de faire des vêtements et des accessoires que j'ai envie de porter, comme 90 % de la faune des modeuses parisiennes. Alors deux questions: suis-je à court d'idées et d'originalité? Dois-je avoir honte de déballer ainsi mon inclination si consensuelle? Une réponse : on s'en fout. J'aime ce look, j'aime ces bottes. Si quelqu'un veut les déposer sur mon palier pour la rentrée, qu'il n'hésite pas. Je n'irais pas me plaindre ensuite que 10 filles ont les mêmes quand je sors du boulot. C'est mon engagement à moi et c'est déjà énorme à l'échelle fashiiiiion.
PROENZA SCHOULER
Oui j'aime me faire du mal. Donc je continue dans l'abnégation totale au bénéfice des diktats de mes créateurs chouchous et j'applaudis des deux mains les imprimés navajo du duo Proenza (again, oui on en remet une louche sur l'hiver, mesdemoiselles les anti-Pocahontas qui croyaient enfin pouvoir souffler...) . Parce que c'est beau en fait, tout simplement. Et que ce serait aussi idiot de critiquer l'omniprésence, certes monopolisante, de l'imprimé "navajo" sur la mode, que d'envisager porter l'imprimé toile de jouy en représailles. Parce que les tissus navajo c'est beau et que la toile de Jouy... c'est bien pour les rideaux, n'est-ce pas monsieur Scott? Donc oui, je reprendrais bien un peu d'indian spirit contre le froid.
MC QUEEN / DEMEULEMEESTER / ACKERMANN
Bon maintenant on passe aux choses sérieuses parce que ça va deux secondes l'auto-flagellation. Parmi mon tiercé gagnant, voici trois silhouettes merveilleuses que j'interdis à quiconque d'aimer trop car j'entends bien les aimer plus. Et que je refuse que l'on n'admire pas comme des pièces d'art sublimes car sinon c'est qu'on n'a pas de goût! (qui a dit que c'était la mode qui faisait la loi depuis le début de cet article?? Certainement pas moi).
Donc voici la minute bonheur.
Tout d'abord, la relève merveilleuse de Sarah Burton chez Mc Queen
Et un petit passage par le film présentant la collection de foulards "God save McQueen", qui sonne comme un hommage émouvant aux "skulls" de prédilection du défunt Lee.
GOD SAVE MCQUEEN from BABETTE PAUTHIER on Vimeo.
On passe à Haider Ackermann, monsieur Chanel quand il faudra tourner la page sur Karl. On est largement rassuré, voir réconforté. C'est enveloppant, soyeux. Aucune fausse note entre la bichromie du noir et blanc, et le bleu canard ou nuit qui rencontre le pourpre agrémenté de touches de gris hématite tellement chic...Parfait. Souple mais rigoureux, féminin mais un peu boyish sur les bords. Juste, précis, symptomatique de son savoir-faire.
Et pour finir en beauté, Anne Demeulemeester. Et ses Amazones armées de plumes en cartouches sur ceinture, ou plantées au cou comme des flèches à leur arc. Métaphorique, tellement personnelle comme interprétation.
Et on revient au point de départ de mon propos.
La question n'est pas de suivre ou pas les tendances.
La question est d'être fidèle à ses goûts parce qu'on les porte bien, d'avoir une allure même si elle souscrit à certaines modes parfois, tout simplement parce qu'on estime ces modes là en phase avec soi, avec son physique, avec son état d'esprit.
La mode n'est victime que de ses mauvaises adaptations des "tendances" et nous ne sommes victimes que de notre facheuse tendance à mal adapter la mode à nous parfois.
...et je trouve d'ailleurs qu'on devrait instaurer l'affaire du dimanche comme programme hebdomadaire!
Vous me direz ce que vous en pensez...
Donc cette semaine, l'affaire dominicale c'est cette veste H&M en vrai cuir marron T.36, ambiance j'aime les découpes nuages comme on en voit partout cet été, je suis un peu hippie sur les bords (découpés...) et j'ai pas trouvé ma petite veste parfaite de l'été
75 euros (frais de port compris) / 140 euros prix d'achat
PARFAIT ETAT
Non Tom Ford n’est pas que le monsieur qui met des doigts de pieds dans la bouche de ses mannequins campagne, ni des lunettes à 400 sur le nez de ses fans. C’est aussi un homme qui fait des films, un film en tous cas, plutôt pas raté.
Amis de l’esthétisme, à vos DVD.
A single man est effectivement l’histoire d’un homme seul. D’un homme en deuil, même si les années 50 voudraient bien faire comme si son homosexualité n’autorisait pas la peine de la perte de l’être aimé... Même si son amie, ex et toujours amoureuse éconduite, le couvre d’une affection pleine de tendresse. Même si les garçons sur son chemin, éphèbe ou virile, lui rappelle que c’est un homme toujours séduisant et désirable. Le héros de mister Ford est un homme triste mais digne, impeccable mais tourmenté. Quant au film de monsieur porno chic, il est plus chic que porno. Avec une élégance de l’image qui pourrait avoir une certaine froideur, mais qui n’est pas dénuée d’une sensualité très intériorisée et pourtant palpable, qui réchauffe la rigueur apparente de son héros.
Si je n’étais pas profondément amoureuse de Julianne Moore, de sa tignasse domptée de bourgeoise déglinguée, si je n’aimais pas autant la magie de l’autre temps, celui d’avant, avec ses belles voitures comme on n’en fait plus, ses tenues tirées à quatre épingles comme on n’en fait moins, ses coiffures sculpturales, sa musique enveloppante, aurais-je aimé autant le film ? Ce n’est pas certain effectivement. Peut-être que le cadre temporel, la géographie de Los Angeles, la beauté des acteurs dans leur habits d’époque m’ont aidé à trouver cette séquence de vie pleine de détresse, plutôt réussie.
Toujours est-il que c’est la première fois en ce qui me concerne, que je vois un film qui parle d’homosexualité avec pudeur, avec justesse. Qui ne montre pas les faits de trop, mais laisse plutôt passer des sensations, du ressenti, qui en tous cas montre une histoire d’amour, une vraie. Il s’agit d’après moi plus d’un film qui parle de sentiments, que d’orientation sexuelle, de solitude, de souvenirs, de survie, qui parle de la vie en somme. Et qui n’a pas le mauvais goût américain trop répandu en matière de cinéma, de gâcher la véracité de son propos par un happy end trop prévisible.
Un joli moment d’images et d’élégance donc, où le génie photographique l’emporte peut être un peu sur le génie cinématographique, mais à peine sur l’émotion.
Ca fait des semaines que je vous case des "à suivre ..." à toutes les sauces au sujet des bijoux qui traînent dans mes séries. Et bien nous y voilà. Ou plutôt voilà le résultat. Une mini collection récréative, été oblige.
Accompagnée d'une grande déception, je ne le cache pas... Celle de découvrir que quelqu'un a eu la bonne idée il y a quelques mois, alors que j'étais en train d'enfiler mes perles tranquillement, de déposer le nom que j'avais déjà dans la tête mais que je n'ai pas songé à déposer plus vite...
Adieu toute l'identité visuelle que je m'étais créée autour de ce qui était une évidence, LE nom de MA marque... Si je n'aimais pas autant les mots, je serais très fâchée contre celui-là qui m'a fait faux-bond alors qu'on y était presque. Qu'à cela ne tienne. Avec un peu de recul et surtout en travaillant à mener à maturité de vraies créations, j'en suis quitte pour vous donner des nouvelles de tout ça dans quelques mois...
En attendant, voici de quoi vous faire une idée avec les pièces uniques de ma première tentative dans l'univers de la pince et des perles. Et comme je ne pense, vis, mange qu'en chansons, cette collection là s'appelle " Travelling Woman " (Bat For Lashes) et je vous explique même pourquoi!
"Au départ il y a l’envie de créer. Toucher, dompter les matières, découvrir les pierres, chiner les perles, récupérer des bouts du passé, apprendre à faire de ses idées des objets bien réels, de ses désirs des créations…
Ensuite il y a celle d’avoir des bijoux uniques. Parce que ce seront les miens, ceux nés de mes envies et de mes goûts. Et seulement. Qu’on ne pourra pas les reproduire en beaucoup d’exemplaires car ils ne sont fabriqués qu’avec des éléments qui n’existent pas en séries. Pister les pièces du puzzle sur internet, dans les fonds d’usines, dans les trésors de mon entourage, dans les tiroirs où se cachent des merveilles oubliées qui deviennent des trophées…
A l’arrivée il y a une première collection. Sans prétention et plus récréative certainement que les suivantes... Parce que l’humeur estivale appelle la légèreté. Une petite collection de 17 pièces, nombre fétiche, qui est un amalgame de mon univers et de ma sensibilité. Une expression des voyages qu’on fait dans son canapé en rêvant à d’autres continents qu’on visite en bijoux. Des cultures qu’on découvre par bribes dans les enveloppes qui renferment les pièces détachées, venues des Etats-Unis. Des couleurs qui racontent les humeurs saisonnières, des mélanges de matières, du métal et du bois, du tissu et des clous, des plumes et des chaînes… De leur contraste, de leur alliance magique. Des pyrites aux épines de porc-épic, du corail à l’os, chaque nouveau mariage est une surprise, un hasard, une tentative qui donne envie d’en faire toujours plus…
Voici les premiers pas de ma petite aventure que j'ai rassemblés sour le nom: Travelling Woman.
Inspirée par la grâce de l’imagerie des natifs américains, la vivacité des couleurs de l’Afrique et un besoin irrésistible de métal qui fait écho à des inconditionnels de mon univers : le rock, les USA et une esthétique « indus ». "
Collier Enchaînement
Une pièce disponible, chaîne et pièce centrale vintage uniques, pour le voir porté c'est ici
Collier Bolo
Non disponible
Collier Boulier
Bois et pyrites, un seul disponible , pour le voir porté c'est ici
Collier Africa
un seul disponible
Collier Tresse
en rupture de stock...
Collier Talisman
Un seul disponible, corail et pyrites sur chaîne à billes bronze
VENDU
Boucles d'oreilles PIRATE
VENDUES
Boucles d'oreilles Dream
indisponibles
Boucle d'oreille Pyramide
Boucle d'oreille Mori
en rupture de stock
Boucle d'oreille Catcher
en rupture de stock
Collier Native
Un seul disponible
VENDU
Collier Paon
Un seul disponible
Collier Pompon
Plus qu'un collier disponible (sur chaîne fine à billes foncées / visuel disponible sur demande)
Bracelet Bones
Une pièce disponible : perles os, bouton métal argenté au choix (livraison deux semaines)
Collier Masaï
Vendu
Bracelet de cheville ESCLAVE
Vendu
THE DO / TOO INSISTENT
Tee Shirt NOIR KENNEDY
Robe H&M
Shoes FRIIS & COMPANY sur Sarenza.com
Colliers et B.O perso
Bagues Low Luv by Erin Wasson, Ela Stone, Lagerfeld pour H&M et perso
Bracelet liens cuir H&M
Sangle appareil photo SARAH FRANCES KUHN
Puisque c'est comme ça, je vais en profiter pour faire une spéciale cace-dédi à mes stagiaires, collègues et clients.
Car cette aventure du What's Hot dont je vais vous parler ici, regroupe exactement tous ces gens là: ceux qui font mon quotidien, mais il faut bien le dire surtout, mon bonheur... Sortez les mouchoirs, la RP mal lunée a décidé de faire pleurer dans les chaumières.
Car oui j'aime mes stagiaires, dont le nombre est certes trois fois supérieur aux années de carrière que j'affiche au compteur... Sans eux, que deviendrais-je ? Une attachée de presse internée et has been à cause de trop de boulot et pas assez d'inspiration. Jeunesse soumise, je vous aime!!
Quant à mes collègues, je leur décerne la palme de la normalité, ce qui ne veut pas dire de l'insipide comprenons-nous bien!! Je m'explique. Je salue et j'apprécie chaque jour qui passe, la compagnie de gens "bien câblés" comme j'aime à dire, de professionnels endurants et souriants, qui oeuvrent consciencieusement, avec une bonne humeur et une jovialité rafraîchissantes dans un univers de la mode, qui, je ne vous apprends rien, manque parfois d'un peu d'humilité, de simplicité et de bon sens.
MAIS qui, je le rappelle quand même car on pourrait mal interpréter mon propos, fait le bonheur de ma soif insatiable de fripes et d'accessoires et satisfait parfaitement mon besoin de rencontres et ma curiosité en matière de création. Une femme heureuse donc?
Oui, n'ayons pas peur des mots. D'autant plus que la Rp peace & love est de surcroît entourée de clients plutôt totalement "déments".
Comme Sarenza.com tient par exemple, au hasard...
Quelle attachée de presse se plaindrait de passer sa journée le nez dans les chaussures, à réfléchir aux moyens adaptés de soutenir le travail plus qu'efficace d'une responsable de la communication brillante, qui, EN PLUS; a le bon goût d'être une excellente amie? (Caro, si tu m'entends, j'accepte les chèques...)
Outre le fait que je suis désormais accro à la sélection hyper désirable de notre chère Constance, Directrice de Collection chez Sarenza, qu'un mois ne se passe plus sans que je cède aux sirènes du" plaisir fait chaussure" à cause de ses trouvailles fantastiques, j'aime Sarenza, parce que j'aime le dynamisme, l'ouverture d'esprit et la modernité. Et que Sarenza a justement tous ces ingrédients au menu + cet équilibre entre simplicité et exigences qui fait d'après moi son succès et sa spécificité.
Et j'aime donc également l'idée d'avoir participé au lancement du What's Hot, la rubrique très très mode que Sarenza inaugure demain en compagnie de la "blogo qui fait de belles photos" et des happy few qui se joindront à nous pour cette soirée.
Ma participation, la voilà en images, prises par moi pour une fois, qui mettent donc en scène les gens de mon quotidien professionnel et amical devant des Eglises (parce que c'est beau les Eglises et que j'aime bien les fils conducteurs) pour ce qui va être l'expo de street looks la plus achalandée de l'année grâce à Sarenza.
Et je vous invite tous à agrémenter mon travail et celui de mes compères, en postant à votre tour vos looks les mieux shoesés sur le site de Sarenza, dans la rubrique What's Hot donc, pour tenter de gagner beaucoup d'argent en chaussures à dépenser sur le site... Chienne de vie....
Je précise également que le What's Hot, c'est LA rubrique dans laquelle vous retrouverez le best of de la sélection de Sarenza en matière de créateurs, de trenditude, de découvertes mode mode mode. Que du bon, en un seul et même endroit, ce qui nous permettra à tous et toutes, modeux honteux ou libérés, d'étancher notre soif de chaussures le coeur léger, entre victimes consentantes.
KATARINA, la douceur& l'élégance
ELSA B, le sourire et la MODE!
MARKUS, l'abribus (il se reconnaîtra) & le ROOOOOCK (ah bon??)
ANTOINE, le casual urbain et la gentillesse incarnée
NORA, la working girl et le chic parisien
LOUISE, la discrète & le STYLE
ELSA S., la coolitude vs le trendsetting!
DIANE, la mutine et ... ses jambes si fines!!
NATHALIE, le calme & la délicatesse