Alors pour s’évader encore un peu dans les méandres de ce que la rentrée comporte de bonnes nouvelles - dont je vous laisse seules juges - voici quelques petites news du front fashion à noter dans un coin.
Si vos mirettes sont au point ces derniers mois, vous n’avez pas pu louper la multiplication des articles concernant Thierry Gillier, créateur de Zadig &
Voltaire, qui se présente dorénavant comme seul représentant de la marque. Et pour cause, séparé de sa compagne et styliste Amélie Gillier, il reprend seul les rênes. Amélie se lance donc, elle,
dans une nouvelle aventure mode: Lovemilla, après 15 ans de bons et loyaux services à la marque de maille.
Amélie qui caractérise son style perso de mélange entre romantique et rock, ne surprendra pas avec des tops en soie, satin, des couleurs douces et quelques imprimés empruntés aux années 30, 50 et 60 pour une touche de vintage. A découvrir au 38 rue du Louvre à Paris avec une cinquantaine de modèles. Amélie vole de ses propres ailes, est-ce que les nôtres vont se déployer pour aller découvrir ce nouvel univers ? Je vous en dirai des nouvelles comme c’est à deux pas de mon bureau...
L’autre nouveauté se situe au désormais célèbre 213 rue St Honoré, chez Colette, qui a rouvert ses portes depuis le 25 août sur une boutique flambant neuve qui a demandé à mère et fille- puisque Colette, c’est aussi Sarah, la fille de Colette et son talent de dénicheuse de must haves - encore plus de travail durant cet été de travaux.
Chez Colette les bonnes nouvelles pleuvent. D’abord avec l’ouverture simultanée du site de vente online.
A découvrir sur le site entre autres, les émules de la collaboration de Colette avec Gap. Car outre la présence éphémère de la boutique frenchie dans l’espace jouxtant le magasin principal de Gap situé sur la cinquième avenue à NY pendant un mois, des créateurs se sont livrés à l’exercice de réinterprétation de leurs "it" à la sauce Gap. Et enfantent donc chez Colette aux Us mais aussi sur son site internet, pour ne pas nous obliger à financer le déplacement.
Parmi eux, le sac d’Alexis Mabille dont le signe de reconnaissance est devenu le nœud pap. Alexis, dandy précieux mais délicieux venu d’un autre temps, un brin fantaisiste, dont la créativité réjouit les podiums. Pour les plus sages, vous trouverez également la version jersey gris, textile Gapien s'il en est, du sac pliage de Longchamp. Abordable en plus…
Sans traverser l’Atlantique donc, clique internet ou encore option corner Gap dans la new boutique Colette à Paris également, pour shopper les basiques vus sur la nouvelle campagne de la marque incarnée par Liv Tyler, Julia Restoin -Roitfeld, fille de Carine, Inès de la Fressage, Clémence Poesy…
Ceci étant, si vous êtes fétichiste et riche, pour 1000 euros, l’ours dessiné par Karl Lagerfeld à son effigie fera votre bonheur chez Colette toujours. Edition numérotée pour cette version so fashion du Teddy Bear de la marque Steiff, référence en matière de peluche.
Fétichistes toujours, amies de l’économie, votre nouveau camarade de rue s’appelle le sac en coton logotypée de YSL (5000 exemplaires) dans lequel sera distribué le
Manifesto de la marque le 6 septembre (500 000 exemplaires mais sans le sac…). Kézako ?
Le manifesto, c’est le snobisme de l’objet culte, pensé habilement par Stefano Pilati, créateur de la marque. Un nom grandiloquent pour un objet somme toute
classique mais certes collector: le catalogue d’images de la collection hiver 08/09, troisième édition du genre, dont l’ambassadrice est cette saison, Naomi Campbell.
Points stratégiques des hostilités dès 13h: Etienne Marcel, place du Marché St Honoré, St Germain des Près, Rue Lepic, Passy. Un sac en coton sérigraphié ça se mérite !
Si vous avez raté le coche, vous pourrez toujours vous replier au Printemps pour découvrir "Rock Couture" ou la collaboration rock-gothique du magazine Vogue avec le grand magasin Haussmannien: trois expositions de photos, un magasin relooké aux couleurs du mag, des vitrines addictives mettant en scène des looks aussi actuels que le fameux pantalon trompette léopard rouge et veste sequins de Balmain… Pour le bonheur des yeux.
En vous y prenant bien, vous pourrez même ratisser en un samedi après-midi, le petit périmètre dans lequel se logent toutes ces nouveautés. C’est dire comme la mode est bien organisée.