Au jeu du "qui suis-je, où vais-je" le français a répondu massivement présent. Depuis une semaine on a vu fleurir partout les résultats des quiz lancés par Merci Alfred pour savoir dans quel quartier vous devriez habiter, histoire que personne ne commette d'erreur de géolocalisation. Puis celui lancé par My little Paris qui permet de savoir quel métier faire. Bilan des courses : pendant que Flamby nous fait le coup du vaudeville, la France se demande qui elle est et si elle va bien dans le bon sens en confiant les résultats à des tests aléatoires. Autant dire que pour ce qui est d être paumé mister Président, on est à 1 partout. Mais perso je suis pas sûre de finir chef cuisinier dans le 11ème, sorry.
Mes collègues de la blogo regardent trop leurs pieds. Ça pourrait être leur nombril diraient les mauvaises langues.. Mais non bandes de jaloux qui comprenez rien à la mode. C est au ras du bitume que ça se passe. Le désormais célèbre hashtag "from where I stand", est devenu un leitmotiv prétexte à d'innombrables photos prises d'au dessus en mode go pro au bout du nez pour shooter mes nouvelles acquisitions trop belles que même toi qui vois à travers mes yeux tu vas aimer d'amour et d'envie. Bilan : des pics déformées qui montrent mal des chaussures de loin et bien, des cuisses de trop près. Perso "de là où je suis debout" je vois que dalle quand j'ai pas mes lunettes.
Je viens de découvrir qu'il y a mec responsable de ce nouveau tic de langage qui consiste à dire que tu es "poseyyy" pour dire que t'es tranquillou gilou dans ton canap ou dire que tu vas " mangeyyy", bref ,quelqu'un qui a lancé un nouveau mode d'expression à base de "eyyy" à prononcer "eille" phonétiquement svp. Le mec s'appelle Swagg man, il est tatoué de la tête aux pieds, il porte des gros bijoux bling bling et il aime les grosses voitures chères. Well. Bilan : il fait des millions de vues sur you tube et des millions de billets qu'il aime bien brûler ou distribuer sur les plateaux tv au choix, en pensant peut-être que derrière son apparence de bad boy qui voudrait provoquer comme un Gainsbourg des quartiers, est bien cachée la vacuité vertigineuse de son être. Faux. T'es grilleyyy.
L'histoire ne dit pas si Bernard Arnault a kiffeyyy de voir le logo Vuitton tatoué sur tout le crâne du jeune homme qui fait donc ...le buzz. Nabilla si tu m'entends, reviens. Limite, reprenons une louche de Gangnam Style s'il le faut.
La birkenstock tente un retour en force. Un retour qui fait mal. A l'œil, à l'image de la femme, au respect de soi-même. On avait dit non, on avait dit stop. La mode n'a encore rien entendu, petite sotte entêtée. Du coup c'est le grand déballage de claquettes à grosses semelles et bandes larges sur le pied. Et vas-y que je suis matelassée, que je suis plaquée or, que j'essaye de te la faire à l'envers alors qu'au final je suis juste moche, disgracieuse comme une claquette de piscine qui en aurait eu marre du chlore et ce serait fait la malle pour aller draguer des filles. Bilan : c est la mort de l élégance annoncée, la tong avait déjà fait bobo à la classe, le retour de la running qu' on aime par dessus tout, avait déjà désolée des milliers de mecs voyant leurs jolies femmes abandonner leurs talons pour des sketba même au boulot, la claquette va atomiser le peu de dignité féminine qu'il nous restait dans leurs yeux. Et soyons franches, est une insulte suffisante au bon goût pour nous amener à nous poser des limites que diable. Mais puisque Zara et Isabel Marant, les maîtres de la mode en ont décidé ainsi... On est foutues. Vivement 2015 qu'on voit ce que la mule nous réserve.